Dès sa sortie, l'iPhone 5 a été la cible des critiques : la peinture recouvrant les bords de l'appareil serait un peu trop sensible et aurait tendance à s'écailler rapidement. Et sur le dos, la moindre trace de clef ne laisse aucune chance, là où le verre du précédent modèle était moins sujet aux rayures. Phil Schiller, bien conscient du problème, avait d'ailleurs pleinement assumé le choix d'Apple : l'aluminium anodisé reste une matière fragile, et peut être rayé facilement.
Un lecteur belge nous rapporte aujourd'hui un article du site RTL.be, qui s'émeut du problème : certains lecteurs auraient tenté de solliciter Apple pour faire jouer la garantie, mais le client s'est vu refuser la prise en charge. Pire, la Pomme aurait facturé le devis une quarantaine d'euros !
Sur nos iPhone 5, que nous baladons depuis la sortie, nous faisons plutôt attention de ne pas le transporter avec des clefs ou autre objet tranchant mais nous ne leur mettons pas de housse. Après tout, mettre une coque de protection sur un iPhone, c'est comme bacher une ferrari ! disait très justement Florence Foresti dans son dernier spectacle.
Alors en effet, si l'on y regarde de près, la tranche est déjà un peu attaquée, comme on peut le voir sur ce cliché :
A titre de comparaison, nos iPhone 4s (âgés d'un an et demi) présentent eux-aussi des rayures sur les bords, mais les dommages sont bien moins visibles :
La différence de revêtement change effectivement la façon dont l'appareil va se dégrader. Si l'iPhone 5 présente une finition nettement en hausse (c'est très net au niveau des découpes et du ressenti général), le choix des matériaux reste discutable si l'on désire conserver l'appareil plusieurs années. Si après seulement 4 mois, on constate déjà la présence de nombreuses écailles, il est probable que les contours du téléphones seront sacrément attaqués d'ici 2 ou 3 ans !
