Le petit nom de l'A6 est le "Swift", et d'autres petits détails
Par Didier Pulicani - Publié le
Tout d'abord, son petit nom est le
Swift(rapide, en anglais). Un adjectif pertinent lorsqu'on sait à quel point ce dernier met une claque à ses prédécesseurs et à ses concurrents (voir notre comparatif des performances). Le site revient tout d'abord sur l'architecture basée sur les instructions de l'ARMv7S mais dont le design du SoC a été conçu en interne à Cupertino. 32 bits, gravé en 32 nm, sa fréquence interne est particulièrement élevée -1,3 GHz- (800 MHz pour l'A5), ce qui permet des gains importants de vitesse, sans devoir multiplier les coeurs (plus gourmands en énergie). Mais ça, on le savait déjà.
Comme vous le voyez sur l'image, le CPU possède 3 décodeurs en entrée et 5 unités d’exécutions. C'est plus que le Cortex A9 (deux décodeurs et trois unités) mais un peu moins que le futur A15 ( trois décodeurs et six unités). Ce dernier n'est d'ailleurs pas encore sur le marché, ce qui permet à Apple de conserver une certaine avance côté performances.
Augmenter la longueur des pipelines permet de faire grimper les fréquences, c'est ce qu'ont réalisé les ingénieurs sur cette puce. A l'inverse, les performances peuvent en pâtir dans certains cas. Avec une estimation à 12 étages, c'est un peu plus que la A9 (8) mais moins que le A8 (13), 15 pour le A15.
Un mot sur la mémoire : sans entrer dans les détails, Apple aurait réalisé un gros travail sur la bande passante et la latence au niveau du contrôleur. C'est souvent là que les puces concurrentes pêchent en utilisation courante.
Bref, pour les plus passionnés d'électronique, la dissertation de notre confrère est réellement passionnante. Pour les autres, il faudra retenir qu'avec le A6, Apple semble désormais passée dans la cours des grands, en devenant un designer de puce inspirant le respect.