iPhone 5 : un processeur conçu par Apple qui déboite !
Par Arnaud Morel - Publié le
L'iPhone 5 n'est actuellement entre les mains que d'une poignée de
Rien ne permet d'attester de la véracité des résultats publiés, mais ils s'inscrivent dans le droit fil des affirmations d'Apple : le processeur A6 de l'iPhone 5 est deux fois plus rapide que celui proposé sur l'iPad 3 (le processeur A5x). Le A6 de l'iPhone 5 est crédité de 1601 points sur son score GeekBench, là où les iPhone 4S se situent autour de 630 points, et les iPad 3 autour de 760 points.
Dans le détail, les performances de calcul sur les entiers sont quasi doublées (1,8x), les calculs à virgule flottante s'avèrent un peu plus de deux fois plus rapides. C'est surtout au niveau des performances mémoire que l'appareil semble se démarquer, affichant quasiment un facteur 3 par rapport au processeur de l'iPad 3 (2,8 x). Le gain semble vraiment énorme et fait peser un peu de suspicion sur la réalité de ce bench. Il faudra, de toute manière, attendre la sortie réelle de l'appareil pour se faire une idée exacte des performances. Notez que, niveau concurrence, les performances rapportées se situent dans le haut du panier, surclassant les principaux smartphone Android, sortis avant l'iPhone 5 (le Galaxy S3 réalise un score de l'ordre de 1560). Là aussi, les chiffres sont à relativiser : Android et iOS sont deux OS largement différents et la vitesse d'exécution des tâches dépend aussi de la qualité de ceux-ci.
Au delà des chiffres, invérifiables et d'intérêt finalement limité, un autre élément est à signaler. Le processeur A6 de l'iPhone 5 semble bien être le fruit d'un design Apple. On le sait, les processeurs ARM sont vendus sous licence à la plupart des industriels du secteur, que ce soit Qualcomm, TSMC ou Samsung, qui en assurent la fabrication (ARM ne vend que des design et ne fabrique pas ses CPU). Mais Apple dispose d'une licence plus large, lui permettant non seulement de faire fabriquer des puces ARM spécifiques, mais également d'élaborer ses propres puces utilisant les jeux d'instructions ARM.
C'est vraisemblablement cette seconde option qu'a choisi Apple qui, on s'en souvient, a acquis deux entreprises spécialisées dans le design de processeur, P.A. Semi et Intrinsity. La découverte est à porter au crédit d'AnandTech qui a fouillés dans Xcode 4.5 et s'est aperçu que le processeur A6 de l'iPhone 5 supportait VFPv4, une unité de calcul en virgule flottante, intégrée à chaque cœur du processeur et que l'on retrouve uniquement au sein des processeurs Cortex A5, A7 et A15. Cette présence exclut de fait la possibilité que le processeur A6 soit basé sur le design des Cortex A8 et A9, largement utilisés dans l'industrie du mobile aujourd'hui.
De même, pour être cohérent avec les affirmations d'Apple concernant la vitesse de l'iPhone 5, il est difficile d'imaginer que celui-ci embarque une puce inspirée des A5 et A7, déjà utilisés dans l'iPhone 4S et l'iPad 3. À moins d'augmenter très significativement la fréquence de fonctionnement, les gains ne seraient pas au rendez-vous.
L'option logique consistait donc à estimer qu'Apple utilisait une variante du processeur Cortex A15, lequel peut être proposé en double ou quad-core. Pourtant, AndandTech, après de nombreuses
Maintenant, sus au GPU, dont on ne sait pas grand chose pour le moment.
happy few, essentiellement les prescripteurs américains les plus influents, mais les premiers benchmarks supposés de l'appareil ont fait leur apparition ce week-end chez PrimateLabs, auteur de GeekBench, un logiciel de benchmarks qui mesure la vitesse processeur et mémoire (mais laisse de côté la partie graphique).
Rien ne permet d'attester de la véracité des résultats publiés, mais ils s'inscrivent dans le droit fil des affirmations d'Apple : le processeur A6 de l'iPhone 5 est deux fois plus rapide que celui proposé sur l'iPad 3 (le processeur A5x). Le A6 de l'iPhone 5 est crédité de 1601 points sur son score GeekBench, là où les iPhone 4S se situent autour de 630 points, et les iPad 3 autour de 760 points.
Dans le détail, les performances de calcul sur les entiers sont quasi doublées (1,8x), les calculs à virgule flottante s'avèrent un peu plus de deux fois plus rapides. C'est surtout au niveau des performances mémoire que l'appareil semble se démarquer, affichant quasiment un facteur 3 par rapport au processeur de l'iPad 3 (2,8 x). Le gain semble vraiment énorme et fait peser un peu de suspicion sur la réalité de ce bench. Il faudra, de toute manière, attendre la sortie réelle de l'appareil pour se faire une idée exacte des performances. Notez que, niveau concurrence, les performances rapportées se situent dans le haut du panier, surclassant les principaux smartphone Android, sortis avant l'iPhone 5 (le Galaxy S3 réalise un score de l'ordre de 1560). Là aussi, les chiffres sont à relativiser : Android et iOS sont deux OS largement différents et la vitesse d'exécution des tâches dépend aussi de la qualité de ceux-ci.
Au delà des chiffres, invérifiables et d'intérêt finalement limité, un autre élément est à signaler. Le processeur A6 de l'iPhone 5 semble bien être le fruit d'un design Apple. On le sait, les processeurs ARM sont vendus sous licence à la plupart des industriels du secteur, que ce soit Qualcomm, TSMC ou Samsung, qui en assurent la fabrication (ARM ne vend que des design et ne fabrique pas ses CPU). Mais Apple dispose d'une licence plus large, lui permettant non seulement de faire fabriquer des puces ARM spécifiques, mais également d'élaborer ses propres puces utilisant les jeux d'instructions ARM.
C'est vraisemblablement cette seconde option qu'a choisi Apple qui, on s'en souvient, a acquis deux entreprises spécialisées dans le design de processeur, P.A. Semi et Intrinsity. La découverte est à porter au crédit d'AnandTech qui a fouillés dans Xcode 4.5 et s'est aperçu que le processeur A6 de l'iPhone 5 supportait VFPv4, une unité de calcul en virgule flottante, intégrée à chaque cœur du processeur et que l'on retrouve uniquement au sein des processeurs Cortex A5, A7 et A15. Cette présence exclut de fait la possibilité que le processeur A6 soit basé sur le design des Cortex A8 et A9, largement utilisés dans l'industrie du mobile aujourd'hui.
De même, pour être cohérent avec les affirmations d'Apple concernant la vitesse de l'iPhone 5, il est difficile d'imaginer que celui-ci embarque une puce inspirée des A5 et A7, déjà utilisés dans l'iPhone 4S et l'iPad 3. À moins d'augmenter très significativement la fréquence de fonctionnement, les gains ne seraient pas au rendez-vous.
L'option logique consistait donc à estimer qu'Apple utilisait une variante du processeur Cortex A15, lequel peut être proposé en double ou quad-core. Pourtant, AndandTech, après de nombreuses
conversations et recherches, estime que le processeur A6 siglé Apple n'est pas un processeur A15, mais bien un design personnel de Cupertino, sous la forme d'un processeur double-cœur. Jusqu'alors, si l'on savait la Pomme occupée à tenter de proposer ses propres design, celle-ci ne semblait pas rencontrer le succès escompté. Visiblement, désormais, c'est le cas. Si ce double cœur maison se confirme, et les performances également, la chose constitue une excellente nouvelle pour Apple, et un facteur de différenciation supplémentaire.
Maintenant, sus au GPU, dont on ne sait pas grand chose pour le moment.