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Toi aussi, tu as honte de ton Blackberry ?

Par Arnaud Morel - Publié le

Toi aussi, tu as honte de ton Blackberry ?
Le BlackBerry comme un mouton noir, titre le New-York Times qui propose un article, assez léger, autour de la honte supposée des utilisateurs de Blackberry, marginalisés avec leur smartphone. À un moment, le Blackberry était fièrement exhibé par les gens influents, par l'élite mais ceux qui en utilisent toujours un aujourd'hui disent que leur smartphone est un vrai aimant à moquerie et sarcasme de la part des possesseurs des derniers iPhone ou Android.

Ce désamour se traduit dans les chiffres de vente : RIM ne pèse plus que 5% du marché US, là où il comptait pour près de 50% de celui-ci il y a trois ans seulement. L'espoir, pour RIM, repose sur BB10, qu'on n'en finit pas d'attendre.

Les entreprises, autrefois grandes prescriptrices de Blackberry se détournent aussi de l'appareil : Marissa Mayer, chez Yahoo, a supprimé ceux-ci de la liste des smartphone éligibles pour ses employés, tandis que même les banquiers offrent désormais l'accès aux iPhone et/ou Androphone. Goldman Sachs, ou Covington & Burling, grosse société de juristes, ont ainsi franchi le pas.

Les Blackberry d'aujourd'hui ne proposent pas l'accès à un écosystème applicatif riche, tel qu'il existe sur iPhone ou Android. Le NYT rapporte le cas d'un de ses lecteurs, obligé de demander sans cesse à sa femme de dégainer son iPhone, pour obtenir une direction, une adresse, un résultat de sport etc... Et il devient, chaque jour, plus difficile de trouver de l'aide en cas de problème de charge batterie. Victoria, un responsable marketing, s'est ainsi vu rire au nez lorsqu'elle a demandé dans un hôtel le nécessaire pour charger son Blackberry. Oh, oh, non, nous n'avons rien pour charger ça, lui a répondu l'employé de l'hôtel.



RIM compte tout de même une base d'utilisateurs loyaux, notamment pour l'attrait de son clavier physique. Mais ses services, autrefois proéminents, comme BBM, le service de messagerie, sont désormais largement déserts. Les utilisateurs de Blackberry sont comme ceux de Myspace. Ils discutent probablement sur AOL Instant Messenger, se moque un musicien. Le NYT lui emboite le pas : Alec Saunders, vice-président de RIM en charge des développeurs tiers, s'est fendu d'une vidéo musicale, véritable déclaration d'amour vers ceux-ci. Ridicule pour le journal. C'est le signe d'une entreprise désespérée.

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