Apple sous-estimerait le travail restant autour de Maps
Par Didier Pulicani - Publié le
Malgré les excuses de Timmy, le logiciel
Tout d'abord, le principal problème viendrait des points d'intérêt.
Reste que pour corriger ces
Concernant les problèmes purement cartographiques (images de mauvaise qualité, adresses incorrectes), les experts semblent moins pessimistes. Google utilise un certain nombre de données qu'Apple pourrait reprendre, et l'expertise de TomTom sur le plan routier reste un bon allié.
Enfin, peu de chances de retrouver StreetView, qui avait nécessité à Google de faire rouler des voitures sur toute la planète pendant plusieurs années, avant de pouvoir lancer le système. Apple ne peut cependant pas se contenter de
C'est donc un travail titanesque qui attend Apple, et qui pourrait demander encore plusieurs années avant d'aboutir. C'est là un pari très risqué pour la Pomme, le logiciel
Mapsreste bien médiocre face à Google Maps et la pression risque de monter dans les mois à venir pour atteindre un niveau de qualité similaire. Pour David Talbot, de TechnologyReview, la Pomme aurait largement sous-estimé la tâche qui l'attend.
Tout d'abord, le principal problème viendrait des points d'intérêt.
Les gens veulent souvent chercher un point d'intérêt par nom et non par adresse. Si ce point est faux ou mal identifié, alors les directions et les cartes deviennent... inutiles.Il est vrai que dans la nouvelle version, lorsque vous lancez la localisation et que vous tapez par exemple,
McDonald'sou encore
Parking, le logiciel vous renvoie souvent à des kilomètres, là où Google identifiait bien les lieux autour de vous. Le système de correction d'erreurs ou d'approximations des mots clef est également peu efficace, ce qui rend les manipulations rapidement pénibles.
Reste que pour corriger ces
erreurs, Apple ne fournit aucun outil intégré au logiciel pour reporter le problème. Pire, de nombreux points d'intérêts de Google Maps ont été entrés par les professionnels eux-même durant des années, chose impossible à retrouver chez Apple dans un temps acceptable, à moins d'un véritable élan de motivation des propriétaires d'iPhone... Ne rêvons pas trop. La Pomme pourrait en revanche se tourner vers des outils type
OpenStreetMapset consorts, qui possèdent eux-aussi une belle base de points d'intérêts.
Concernant les problèmes purement cartographiques (images de mauvaise qualité, adresses incorrectes), les experts semblent moins pessimistes. Google utilise un certain nombre de données qu'Apple pourrait reprendre, et l'expertise de TomTom sur le plan routier reste un bon allié.
Enfin, peu de chances de retrouver StreetView, qui avait nécessité à Google de faire rouler des voitures sur toute la planète pendant plusieurs années, avant de pouvoir lancer le système. Apple ne peut cependant pas se contenter de
FlyOver, sa technologie 3D, qui ne permet pas -pour l'instant ?- de se balader au niveau des rues et des devantures.
C'est donc un travail titanesque qui attend Apple, et qui pourrait demander encore plusieurs années avant d'aboutir. C'est là un pari très risqué pour la Pomme, le logiciel
Mapsétant au coeur du succès de l'iPhone et parmi les plus utilisés quotidiennement. Pour l'utilisateur, le seul espoir viendra évidemment de Google, en plein développement d'un logiciel basé sur Google Maps, et attendu pour les prochains mois.