Le Brésil ambitionne de réformer l'App Store avant Noël
Par Laurence - Publié le
Si elle entend se développer au Brésil, Apple devra également résoudre quelques soucis avec l'administration. En effet, le ministère de la Justice et de la Sécurité publique brésilien vient d'exiger qu'Apple modifie rapidement le fonctionnement de l’App Store, et ce, sous peine de sanctions financières importantes. Cette décision découle d’une plainte déposée en 2022 par MercadoLibre, une entreprise spécialisée dans le commerce en ligne.
Les règles de l'App Store d'Apple empêchant les liens externes ont été déclarées illégales au Brésil. Cela signifie qu'Apple ne peut plus interdire aux développeurs de créer des liens vers leurs propres sites Web pour vendre du contenu intégré à l'application comme des livres, des films, de la musique et des jeux.
En substance, la firme californienne va devoir laisser les développeurs promouvoir des moyens de paiement externes, en parallèle aux achats intégrés. De même, les liens externes doivent être autorisés : les applications pourront inclure des liens redirigeant les utilisateurs vers des plateformes externes pour effectuer des transactions.
En outre, les éditeurs doivent pouvoir distribuer leurs applications via d’autres boutiques que l’App Store -Cupertino devra donc autoriser les App Stores alternatifs, comme en Europe. Enfin, les développeurs pourront proposer leurs applications sur l’App Store sans obligation d’inclure une option d’achat intégrée.
En pratique, Apple dispose de 20 jours pour se conformer à ces nouvelles règles. Passé ce délai, une astreinte sera appliquée par jour de retard, mais elle ne se monte qu'à 250 000 réaux (environ 41 000 €, ce qui ne risque pas de gêner beaucoup la firme) .
Aucune réaction officielle n’a encore été émise par Apple ni par MercadoLibre. Cette affaire pourrait toutefois créer un précédent significatif dans d’autres régions cherchant à réformer les pratiques des grandes plateformes numériques.
Cette décision suit un mouvement mondial de contestation du modèle actuel d'Apple -mais aussi d'autres géants de la tech. Jusqu'à présent, Apple percevait une commission sur toutes les transactions effectuées via ses services : le montant, comme le principe sont désormais remis en question un peu partout dans le monde.
Le Brésil ne fait pas office d'exception, mais s'aligne sur des initiatives similaires déjà mises en œuvre dans l'UE, pour encourager davantage de concurrence et réduire la dépendance des développeurs à l’écosystème Apple.
Le brésil prend exemple sur l'Europe
Les règles de l'App Store d'Apple empêchant les liens externes ont été déclarées illégales au Brésil. Cela signifie qu'Apple ne peut plus interdire aux développeurs de créer des liens vers leurs propres sites Web pour vendre du contenu intégré à l'application comme des livres, des films, de la musique et des jeux.
En substance, la firme californienne va devoir laisser les développeurs promouvoir des moyens de paiement externes, en parallèle aux achats intégrés. De même, les liens externes doivent être autorisés : les applications pourront inclure des liens redirigeant les utilisateurs vers des plateformes externes pour effectuer des transactions.
En outre, les éditeurs doivent pouvoir distribuer leurs applications via d’autres boutiques que l’App Store -Cupertino devra donc autoriser les App Stores alternatifs, comme en Europe. Enfin, les développeurs pourront proposer leurs applications sur l’App Store sans obligation d’inclure une option d’achat intégrée.
Quel Impact potentiel ?
En pratique, Apple dispose de 20 jours pour se conformer à ces nouvelles règles. Passé ce délai, une astreinte sera appliquée par jour de retard, mais elle ne se monte qu'à 250 000 réaux (environ 41 000 €, ce qui ne risque pas de gêner beaucoup la firme) .
Aucune réaction officielle n’a encore été émise par Apple ni par MercadoLibre. Cette affaire pourrait toutefois créer un précédent significatif dans d’autres régions cherchant à réformer les pratiques des grandes plateformes numériques.
Cette décision suit un mouvement mondial de contestation du modèle actuel d'Apple -mais aussi d'autres géants de la tech. Jusqu'à présent, Apple percevait une commission sur toutes les transactions effectuées via ses services : le montant, comme le principe sont désormais remis en question un peu partout dans le monde.
Le Brésil ne fait pas office d'exception, mais s'aligne sur des initiatives similaires déjà mises en œuvre dans l'UE, pour encourager davantage de concurrence et réduire la dépendance des développeurs à l’écosystème Apple.