La France signe un premier accord sur la 6G
Par Laurence - Publié le
Une déclaration commune
Ainsi, dix pays (l'Australie, le Canada, les États-Unis, la Finlande, la France, le Japon, la République de Corée, la République tchèque, le Royaume-Uni et la Suède) viennent de signer une déclaration pour établir des principes communs au développement de la 6G. L'enjeu n'est pas neutre au regard du développement exponentiel de l'IA.
L'évolution rapide des usages numériques, notamment le recours croissant à l'intelligence artificielle (IA) et le développement d'applications critiques, pose des défis majeurs aux réseaux de communication. Ces défis incluent la gestion de volumes de données en constante augmentation et la nécessité de temps de latence plus courts, particulièrement dans les secteurs de l'industrie et de la santé.
- la confiance au service de la sécurité nationale ;
- la sûreté, la résilience et le respect de la protection de la vie privée ;
- l'existence de standards élaborés de manière inclusive et internationale en lien avec les industriels ;
- l’innovation ouverte et interopérable ;
- l'accessibilité, la durabilité et la connectivité globale, y compris des pays en développement ;
- l'optimisation de l’utilisation du spectre et l'existence de chaines de production résilientes.
L'occasion pour Marina Ferrari, secrétaire d’Etat chargée du numérique, de déclarer que
la continuité des actions engagées par le Gouvernement pour diffuser et promouvoir l’adoption de la 5G industrielle, la France se positionne aux avants postes pour anticiper et accompagner les nouveaux réseaux et notamment la 6G indispensable dans nos nouveaux usages tels que l’IA. Je resterai vigilante à ce que ce développement se fasse conformément à nos règles en vigueur de respect de la vie privée, de l’environnement et des normes de sécurité.
Du côté de la France, le gouvernement considère le déploiement des réseaux du futur comme l'une de ses priorités via son plan France 2030, doté d’un budget de 65 M€ et piloté par la Direction générale des Entreprises (DGE). Notons un grand absent dans cette initiative : la Chine ne fait en effet pas partie des signataires, même si elle a déjà investi dans le développement de la 6G. Début février, l’opérateur China Mobile a ainsi lancé le premier satellite au monde pour tester l'architecture 6G...