Pourquoi Apple a changé d'avis sur le droit à la réparation en Californie
Par Laurence - Publié le
Même si elle se targue toujours d'excellence, Apple n'est pas la première en matière de droit à la réparation. Pourtant, il semble qu'elle ait changé d'avis dernièrement en ce qui concerne le projet de loi californien -SB 244- concernant la réparation des produits.
La Californie vient en effet d'entériner ce projet, qui pourrait avoir un effet boule de neige dans le reste des États-Unis. Celui-ci étend un autre texte, le Song-Beverly Consumer Warranty Act de 1970. En pratique, il établit des conditions strictes pour les fabricants en exigeant des pièces, des outils et de la documentation pour tout produit acheté jusqu'à sept ans après sa sortie.
Pour rappel, le programme de réparation en libre-service d'Apple a été lancé en 2022. Il est adapté aujourd'hui pour répondre aux exigences du SB-244, ce qui pourrait expliquer pourquoi Cupertino a ouvertement soutenu le projet de loi. En effet, depuis 2018, la bataille était plutôt vive entre les lobbyistes (se battant pour garder le contrôle des réparations) et les géants de la Silicon Valley (Apple et Google en tête) et son revirement devait avoir une explication logique.
Une adhésion plutôt opportune
La Californie vient en effet d'entériner ce projet, qui pourrait avoir un effet boule de neige dans le reste des États-Unis. Celui-ci étend un autre texte, le Song-Beverly Consumer Warranty Act de 1970. En pratique, il établit des conditions strictes pour les fabricants en exigeant des pièces, des outils et de la documentation pour tout produit acheté jusqu'à sept ans après sa sortie.
Pour rappel, le programme de réparation en libre-service d'Apple a été lancé en 2022. Il est adapté aujourd'hui pour répondre aux exigences du SB-244, ce qui pourrait expliquer pourquoi Cupertino a ouvertement soutenu le projet de loi. En effet, depuis 2018, la bataille était plutôt vive entre les lobbyistes (se battant pour garder le contrôle des réparations) et les géants de la Silicon Valley (Apple et Google en tête) et son revirement devait avoir une explication logique.