Interopérabilité de Messages ? Apple devrait être fixée sur son sort début 2024
Par Laurence - Publié le
Depuis quelques semaines, une nouvelle enquête pèserait sur Apple, afin de déterminer la place d'iMessage au sein de l'Union européenne.
Décidément les petites bulles bleues d'Apple ne finissent pas de faire parler d'elles aujourd'hui. Après l'insolite vidéo de Samsung, c'est dans un registre un peu plus sérieux qu'elles reviennent sur le devant de la scène. En effet, Apple est dispensée -pour le moment- de toute obligation concernant la plateforme iMessage, contrairement à WhatsApp qui doit plancher sur l'interopérabilité.
D'après Reuters, dès le début du mois de septembre, la Commission européenne aurait ouvert une enquête sur Apple (iMessage) et Microsoft (Bing, Edge et Microsoft Advertising) afin de déterminer si ces services doivent ou non se conformer au nouveau règlement DMA. Les deux firmes ont en effet
A priori, les enquêteurs doivent déterminer l'importance d'iMessage par rapport aux services de messagerie concurrents. Pour cela, il faut obtenir la taille de la base d'utilisateurs d'iMessage d'Apple, si les utilisateurs professionnels comptent sur iMessage pour des besoins particuliers et comment iMessage s'intègre dans l'ensemble de l'activité d'Apple.
D'après Reuters, la Commission européenne espère conclure son évaluation
Bruxelles a choisi qui sera soumis à partir de l'an prochain à de nouvelles règles plus strictes concernant les pratiques anticoncurrentielles. On retrouve les cinq géants américains -Alphabet, Amazon, Apple, Meta et Microsoft- et le Chinois ByteDance (propriétaire de TikTok) ! Au total 22 plateformes clé appartenant à ces six entités : quatre réseaux sociaux (TikTok, Instagram, Facebook, LinkedIn), deux messageries instantanées (WhatsApp et Messenger), trois systèmes d'exploitation (Android, iOS, Windows), un moteur de recherche (Google), deux navigateurs (Chrome, Safari).
La liste comprend également six services d'intermédiation : Google Maps, Google Play, Google Shopping, Amazon Marketplace, App Store et Meta Marketplace. Notons que le site de partage de vidéos Youtube ainsi que les services publicitaires de Google, Amazon et Meta sont également désignés.
Pour le moment, les efforts de Cupertino n'auront pas été totalement vains. En effet, la firme californienne sous-entendait qu’elle ne s'estimait pas concernée par l'interopérabilité. Elle affirmait qu'iMessage ne serait pas assez important pour être classé comme un service soumis au DMA. Elle bénéficie donc d'un sursis et ce point est en cours de vérification par la Commission Européenne, qui étudie aussi trois services de Microsoft (Edge, Bing et Microsoft Advertising).
Décidément les petites bulles bleues d'Apple ne finissent pas de faire parler d'elles aujourd'hui. Après l'insolite vidéo de Samsung, c'est dans un registre un peu plus sérieux qu'elles reviennent sur le devant de la scène. En effet, Apple est dispensée -pour le moment- de toute obligation concernant la plateforme iMessage, contrairement à WhatsApp qui doit plancher sur l'interopérabilité.
D'après Reuters, dès le début du mois de septembre, la Commission européenne aurait ouvert une enquête sur Apple (iMessage) et Microsoft (Bing, Edge et Microsoft Advertising) afin de déterminer si ces services doivent ou non se conformer au nouveau règlement DMA. Les deux firmes ont en effet
contesté le régulateur de la concurrence de l'UE qui a étiqueté ces services comme des services de plate-forme de base en vertu de la DMA.
A priori, les enquêteurs doivent déterminer l'importance d'iMessage par rapport aux services de messagerie concurrents. Pour cela, il faut obtenir la taille de la base d'utilisateurs d'iMessage d'Apple, si les utilisateurs professionnels comptent sur iMessage pour des besoins particuliers et comment iMessage s'intègre dans l'ensemble de l'activité d'Apple.
D'après Reuters, la Commission européenne espère conclure son évaluation
dans les cinq mois. Apple connaitrait ainsi son sort en début d'année prochaine et devrait savoir si elle doit se mettre à l'interopérabilité ou non.
Et les gagnants sont...
Bruxelles a choisi qui sera soumis à partir de l'an prochain à de nouvelles règles plus strictes concernant les pratiques anticoncurrentielles. On retrouve les cinq géants américains -Alphabet, Amazon, Apple, Meta et Microsoft- et le Chinois ByteDance (propriétaire de TikTok) ! Au total 22 plateformes clé appartenant à ces six entités : quatre réseaux sociaux (TikTok, Instagram, Facebook, LinkedIn), deux messageries instantanées (WhatsApp et Messenger), trois systèmes d'exploitation (Android, iOS, Windows), un moteur de recherche (Google), deux navigateurs (Chrome, Safari).
La liste comprend également six services d'intermédiation : Google Maps, Google Play, Google Shopping, Amazon Marketplace, App Store et Meta Marketplace. Notons que le site de partage de vidéos Youtube ainsi que les services publicitaires de Google, Amazon et Meta sont également désignés.
Pour le moment, les efforts de Cupertino n'auront pas été totalement vains. En effet, la firme californienne sous-entendait qu’elle ne s'estimait pas concernée par l'interopérabilité. Elle affirmait qu'iMessage ne serait pas assez important pour être classé comme un service soumis au DMA. Elle bénéficie donc d'un sursis et ce point est en cours de vérification par la Commission Européenne, qui étudie aussi trois services de Microsoft (Edge, Bing et Microsoft Advertising).