L'iPhone 12 n'a plus rien à craindre en France ! (mise à jour DAS le 10 octobre)
Par Laurence - Publié le
Le dernier épisode de l'affaire du DAS membre de l'iPhone 12 aura lieu le 10 octobre prochain, mettant ainsi fin au feuilleton français qui avait démarré quelques heures avant la présentation de l'iPhone 15.
Le ministre avait alors lancé un ultimatum si Cupertino ne corrigeait ce point, ce qu'elle pouvait faire à distance via une mise à jour matérielle. A défaut, il avait annoncé qu’il entendait demander le rappel de tous les modèles en circulation sur le marché français et le transfert du dossier à ses homologues européens. L'enjeu était donc de taille.
Depuis, et malgré quelques couacs au niveau de la communication avec ses clients, Apple -qui n'a jamais reconnu un quelconque non respect des valeurs- a toutefois conçu une mise à jour logicielle qui a été envoyée in extremis à l'Agence le 26 septembre dernier. Celle-ci a été validée trois jours plus tard
Après avoir contrôlé 141 téléphones, elle avait relevé que ce smartphone dépassait la limite de DAS membre -débit d’absorption spécifique- qui permet de quantifier l’énergie transportée par les ondes électromagnétiques et absorbée par le corps humain. Elle avait alors donné 15 jours à la firme californienne pour se conformer !
Les jours suivants, la Belgique avait emboîté le pas en déclarant vouloir examiner les risques potentiels pour la santé que pourrait représenter l'iPhone 12. Elle avait également demandé l'accès aux résultats d'enquête de l'ANFR. Dans la foulée, l'Allemagne et l'Italie avaient indiqué vouloir surveiller de près l'évolution de la situation. En attendant, certains revendeurs -comme la Fnac- avaient envoyé des petits messages à leurs clients pour les faire patienter ou leur expliquer la situation (et éviter toute mise en cause juridique).
En pratique, rappelons que le smartphone n'émet jamais autant d'ondes sur une période prolongée, comme l'ANFR le précise sur son site :
Dans 5 jours, les iPhone 12 seront à nouveau "normaux"
La mise à jour sera disponible le 10 octobre, vient d'annoncer Jean-Noël Barrot, le ministre délégué chargé du Numérique sur l'antenne de franceinfo. Pour rappel, la commercialisation de l'iPhone 12 avait été suspendue le 12 septembre en France, l'ANFR ayant déclaré le smartphone non-conforme aux normes sanitaires européennes concernant le niveau d'émission d'ondes au niveau des membres.
Le ministre avait alors lancé un ultimatum si Cupertino ne corrigeait ce point, ce qu'elle pouvait faire à distance via une mise à jour matérielle. A défaut, il avait annoncé qu’il entendait demander le rappel de tous les modèles en circulation sur le marché français et le transfert du dossier à ses homologues européens. L'enjeu était donc de taille.
Depuis, et malgré quelques couacs au niveau de la communication avec ses clients, Apple -qui n'a jamais reconnu un quelconque non respect des valeurs- a toutefois conçu une mise à jour logicielle qui a été envoyée in extremis à l'Agence le 26 septembre dernier. Celle-ci a été validée trois jours plus tard
par l'Agence nationale des fréquences, l'autorité de surveillance du marché des équipements radio, et donc des smartphones.
Comment le scandale est arrivé...
Après avoir contrôlé 141 téléphones, elle avait relevé que ce smartphone dépassait la limite de DAS membre -débit d’absorption spécifique- qui permet de quantifier l’énergie transportée par les ondes électromagnétiques et absorbée par le corps humain. Elle avait alors donné 15 jours à la firme californienne pour se conformer !
Les jours suivants, la Belgique avait emboîté le pas en déclarant vouloir examiner les risques potentiels pour la santé que pourrait représenter l'iPhone 12. Elle avait également demandé l'accès aux résultats d'enquête de l'ANFR. Dans la foulée, l'Allemagne et l'Italie avaient indiqué vouloir surveiller de près l'évolution de la situation. En attendant, certains revendeurs -comme la Fnac- avaient envoyé des petits messages à leurs clients pour les faire patienter ou leur expliquer la situation (et éviter toute mise en cause juridique).
En pratique, rappelons que le smartphone n'émet jamais autant d'ondes sur une période prolongée, comme l'ANFR le précise sur son site :
pour une communication vocale, le téléphone n’émet statistiquement qu’environ 50% du temps, le téléphone n’émettant pas lors de l’écoute. En outre, la durée moyenne d’une communication est inférieure à 3 minutes.