Microsoft dénonce la domination de Google dans le secteur de la recherche
Par Laurence - Publié le
Le procès ouvert par le ministère de la justice américain contre Google est riche en révélations. En effet, pas un jour ne manque sans une nouvelle information sur les liens étroits entre les différentes firmes techs.
Faisant suite à Eddy Cue et John Giannandrea, le patron de Microsoft, Satya Nadella, s'est également avancé à la barre dans le cadre de ce procès historique qui s'est ouvert mi-septembre contre Google, accusé d'abus de position dominante.
Contrairement aux dirigeants d'Apple dont les témoignages ont été positifs, Satya Nadella a été plutôt accusatoire faisant passer Google comme le vilain de service :
D'ailleurs, le CEO a soulevé qu'il lui était impossible de rivaliser avec Google, du fait de ses accords avec Cupertino.
Pour rappel, la justice doit déterminer si la filiale d'Alphabet doit son succès à ses propres performances ou bien à des pratiques anti-concurrentielles. Il s'agit là du procès antitrust le plus important ouvert aux Etats-Unis contre une entreprise tech, et ce, depuis vingt ans. Le précédent était justement celui contre Microsoft et son système d'exploitation Windows.
Le gouvernement américain accuse en effet le groupe californien de détenir une position dominante sur le marché de la recherche et d’en abuser via des contrats d'exclusivité illégalement conclus avec des géants de la tech, comme Samsung et Apple. Ces derniers auraient ainsi -artificiellement- imposé que son moteur de recherche soit installé par défaut sur leurs appareils et services, et empêcher ainsi toute alternative concurrente d'émerger.
Microsoft dénonce les accords entre Google et Apple
Faisant suite à Eddy Cue et John Giannandrea, le patron de Microsoft, Satya Nadella, s'est également avancé à la barre dans le cadre de ce procès historique qui s'est ouvert mi-septembre contre Google, accusé d'abus de position dominante.
Contrairement aux dirigeants d'Apple dont les témoignages ont été positifs, Satya Nadella a été plutôt accusatoire faisant passer Google comme le vilain de service :
vous pouvez dire que (Google) est populaire, mais pour moi, il est surtout dominant. Certains pourraient même dire que le patron de Redmond défendait là Bing, son propre moteur de recherche qu'il n'a pas hésité à proposer à la vente à Apple.
D'ailleurs, le CEO a soulevé qu'il lui était impossible de rivaliser avec Google, du fait de ses accords avec Cupertino.
Cela changerait la donne (pour Bing) d'être le moteur par défaut sur Safari. De même, il dénonce la collecte de données effectuée par Google qui a lui a permis de renforcer sa puissance et d'imposer ses contrats.
Le procès du siècle
Pour rappel, la justice doit déterminer si la filiale d'Alphabet doit son succès à ses propres performances ou bien à des pratiques anti-concurrentielles. Il s'agit là du procès antitrust le plus important ouvert aux Etats-Unis contre une entreprise tech, et ce, depuis vingt ans. Le précédent était justement celui contre Microsoft et son système d'exploitation Windows.
Le gouvernement américain accuse en effet le groupe californien de détenir une position dominante sur le marché de la recherche et d’en abuser via des contrats d'exclusivité illégalement conclus avec des géants de la tech, comme Samsung et Apple. Ces derniers auraient ainsi -artificiellement- imposé que son moteur de recherche soit installé par défaut sur leurs appareils et services, et empêcher ainsi toute alternative concurrente d'émerger.