Contrairement à Apple, WhatsApp se prépare à l'interopérabilité
Par Laurence - Publié le
La semaine dernière, la Commission européenne a dévoilé la liste des entreprises techs, qui vont être soumises, à partir de l'an prochain, à de nouvelles règles plus strictes concernant les pratiques anticoncurrentielles. Dans le lot, on retrouve Meta, propriétaire de plusieurs plateformes : Facebook (dont Messenger), Instagram et bien sûr WhatsApp.
Si Apple a décidé de contester la soumission de Messages au DMA, il semblerait que WhatsApp se prépare plus activement. Il faut dire que cette dernière a été nommée par la Commission et a jusqu'au 6 mars pour se mettre en conformité avec les nouvelles normes.
Il n'est donc guère surprenant que la firme prépare la compatibilité de sa plateforme avec des applications tierces, autrement dit l'interopérabilité ! C'est en effet ce que sous-entend la dernière bêta de l'application pour Android (2.23.19.8). D'après WABetaInfo, un nouvel écran dénommé
Comme Elon Musk et sa volonté de faire de X la plateforme ultime, Mark Zuckerberg pense peut-être en faire de même avec WhatsApp au niveau de la messagerie. Cette nouvelle fonction permettrait en effet aux utilisateurs de discuter avec l'ensemble de leurs contacts, même s'ils n'ont pas WhatsApp.
Certains vétérans pourraient alors penser avec nostalgie aux programmes multiplateformes qui ont fait leur temps et qui permettaient de se connecter simultanément à AIM, ICQ, MSN etc...
Pour le moment, les efforts de Cupertino n'auront pas été totalement vains. En effet, la firme californienne sous-entendait en début de semaine qu’elle ne s'estimait pas concernée par l'interopérabilité.
Elle affirmait qu'iMessage ne serait pas assez important pour être classé comme un service soumis au DMA. Mais elle bénéficie que d'un sursis pour le moment, car ce point est en cours de vérification par la Commission Européenne, qui étudie aussi trois services de Microsoft (Edge, Bing et Microsoft Advertising).
L'interopérabilité en cours de développement !
Si Apple a décidé de contester la soumission de Messages au DMA, il semblerait que WhatsApp se prépare plus activement. Il faut dire que cette dernière a été nommée par la Commission et a jusqu'au 6 mars pour se mettre en conformité avec les nouvelles normes.
Il n'est donc guère surprenant que la firme prépare la compatibilité de sa plateforme avec des applications tierces, autrement dit l'interopérabilité ! C'est en effet ce que sous-entend la dernière bêta de l'application pour Android (2.23.19.8). D'après WABetaInfo, un nouvel écran dénommé
Third-party chatsest actuellement en cours de développement et n'est pas accessible pour le moment.
Comme Elon Musk et sa volonté de faire de X la plateforme ultime, Mark Zuckerberg pense peut-être en faire de même avec WhatsApp au niveau de la messagerie. Cette nouvelle fonction permettrait en effet aux utilisateurs de discuter avec l'ensemble de leurs contacts, même s'ils n'ont pas WhatsApp.
Certains vétérans pourraient alors penser avec nostalgie aux programmes multiplateformes qui ont fait leur temps et qui permettaient de se connecter simultanément à AIM, ICQ, MSN etc...
Et Apple ?
Pour le moment, les efforts de Cupertino n'auront pas été totalement vains. En effet, la firme californienne sous-entendait en début de semaine qu’elle ne s'estimait pas concernée par l'interopérabilité.
Elle affirmait qu'iMessage ne serait pas assez important pour être classé comme un service soumis au DMA. Mais elle bénéficie que d'un sursis pour le moment, car ce point est en cours de vérification par la Commission Européenne, qui étudie aussi trois services de Microsoft (Edge, Bing et Microsoft Advertising).
Mise à jour : Avec le DMA, les contrôleurs d’accès (gatekeepers) n’ont plus le droit de favoriser leurs propres produits et services par rapport à ceux de la concurrence ou d’exploiter les données des utilisateurs pour fausser le jeu de la libre concurrence (ce dernier point va être complexe à mettre en oeuvre).
Ils ne peuvent pas imposer les logiciels les plus importants par défaut lors de l’installation de leur système d’exploitation (par exemple des navigateurs ou des moteurs de recherche). L'utilisateur doit pouvoir désinstaller les logiciels ou applications préinstallés sur son ordinateur, son smartphone ou sa tablette.
Le règlement garantit aussi la possibilité pour une entreprise utilisatrice (les développeurs) de promouvoir son offre en dehors de la plateforme avec laquelle elle a signé, ainsi que de conclure des contrats directement avec ses clients ou de proposer ses propres services indépendamment de la plateforme.
Pour faire la promotion de ses produits et services, une entreprise -notamment un vendeur en ligne- peut demander l’accès aux données générées par ses activités (performance marketing…). Elle peut également obtenir les informations liées aux annonces publicitaires qu’elle finance sur une plateforme.
Ils ne peuvent pas imposer les logiciels les plus importants par défaut lors de l’installation de leur système d’exploitation (par exemple des navigateurs ou des moteurs de recherche). L'utilisateur doit pouvoir désinstaller les logiciels ou applications préinstallés sur son ordinateur, son smartphone ou sa tablette.
Le règlement garantit aussi la possibilité pour une entreprise utilisatrice (les développeurs) de promouvoir son offre en dehors de la plateforme avec laquelle elle a signé, ainsi que de conclure des contrats directement avec ses clients ou de proposer ses propres services indépendamment de la plateforme.
Pour faire la promotion de ses produits et services, une entreprise -notamment un vendeur en ligne- peut demander l’accès aux données générées par ses activités (performance marketing…). Elle peut également obtenir les informations liées aux annonces publicitaires qu’elle finance sur une plateforme.