Face à la menace d'Apple, l'Angleterre renonce à son projet de loi sur le chiffrement
Par Laurence - Publié le
Décidément, ce mercredi 6 septembre est une belle journée pour Apple. En effet, après le sursis accordé pour le moment à Messages par la Commission européenne, c'est au tour de la Grande Bretagne de faire marche arrière sur son projet de loi concernant les messageries !
Il y a quelques temps, le Royaume-Uni avait une fois de plus décidé de faire cavalier seul et avait préparé une loi très politique qui aurait pu voir les messageries sécurisées disparaitre de son territoire. En effet, le gouvernement britannique voulait revenir sur son Investigatory Powers Act de 2016, qui encadre les procédures en cas d'enquête de la part des agences de renseignement.
Dans cette optique, il souhaitait que les services de messagerie désactivent les fonctions de sécurité de manière permanente, sans en avertir le grand public au préalable. Mais demander aux services de messagerie d'arrêter le chiffrement de bout en bout était une atteinte impensable à la vie privée pour Cupertino.
Aussi la firme avait répondu qu'elle préférait retirer à la fois iMessages et FaceTime du Royaume-Uni, plutôt que de s'exécuter. WhatsApp lui avait également emboîté le pas. Mais l'histoire finit bien, puisqu'une modification vient de dénaturer complètement le texte, le rendant totalement inopérant au regard des techniques actuelles.
L'Angleterre cède face à la pression
Il y a quelques temps, le Royaume-Uni avait une fois de plus décidé de faire cavalier seul et avait préparé une loi très politique qui aurait pu voir les messageries sécurisées disparaitre de son territoire. En effet, le gouvernement britannique voulait revenir sur son Investigatory Powers Act de 2016, qui encadre les procédures en cas d'enquête de la part des agences de renseignement.
Dans cette optique, il souhaitait que les services de messagerie désactivent les fonctions de sécurité de manière permanente, sans en avertir le grand public au préalable. Mais demander aux services de messagerie d'arrêter le chiffrement de bout en bout était une atteinte impensable à la vie privée pour Cupertino.
Aussi la firme avait répondu qu'elle préférait retirer à la fois iMessages et FaceTime du Royaume-Uni, plutôt que de s'exécuter. WhatsApp lui avait également emboîté le pas. Mais l'histoire finit bien, puisqu'une modification vient de dénaturer complètement le texte, le rendant totalement inopérant au regard des techniques actuelles.