Apple risque-t-elle de perdre son moteur de recherche par défaut ?
Par Laurence - Publié le
Trois cadres dirigeants d'Apple vont être contraints de passer derrière la barre et de témoigner dans le cadre d'une enquête antitrust sur la question concernant non pas Cupertino, mais Google.
Cette dernière devra déterminer s'il y a ou non un abus de position dominante dans l'industrie des moteurs de recherche. Mais Reuters a déjà révélé la liste des nominés, à savoir Eddy Cue, John Giannandrea et Adrian Perica, qui occupent respectivement les postes de SVP of Services, SVP of Machine Learning and AI Strategy et VP of Corporate Development.
Notons que ces derniers ont été appelés -il ne s'agit pas d'une démarche volontaire- et s'attendent déjà à une tâche
Pour soutenir sa demande, la firme californienne s'appuyait sur les 125 000 documents déjà communiqués (?!...) ainsi que des nombreuses heures de témoignages déjà enregistrés. Elle craignait également des doublons ou des révélations d'informations sensibles / pouvant être utilisé par la concurrence.
Car, le dossier est un enjeu de taille pour Cupertino qui profite bien des services de Google pour ses appareils. En effet, le gouvernement américain accuse la société de Mountain View d'abuser de sa situation, avec à la clé, la possible remise en cause de ses relations avec d'autres entreprises qui le proposent en tant que moteur de recherche par défaut...
Jusqu'à présent, la somme exacte versée par Google à Apple demeure non officielle. Même si certains évoquent un montant pouvant aller jusqu'à 15 milliards de dollars pour être le moteur par défaut de l'iPhone et d'autres produits Apple.
Une nouvelle enquête pour abus de position dominante
Cette dernière devra déterminer s'il y a ou non un abus de position dominante dans l'industrie des moteurs de recherche. Mais Reuters a déjà révélé la liste des nominés, à savoir Eddy Cue, John Giannandrea et Adrian Perica, qui occupent respectivement les postes de SVP of Services, SVP of Machine Learning and AI Strategy et VP of Corporate Development.
Notons que ces derniers ont été appelés -il ne s'agit pas d'une démarche volontaire- et s'attendent déjà à une tâche
extrêmement fastidieuse. En effet, Apple a tenté de s'opposer à cette démarche en déposant un recours qui a été rejeté par le juge en charge du dossier.
Pour soutenir sa demande, la firme californienne s'appuyait sur les 125 000 documents déjà communiqués (?!...) ainsi que des nombreuses heures de témoignages déjà enregistrés. Elle craignait également des doublons ou des révélations d'informations sensibles / pouvant être utilisé par la concurrence.
Un enjeu de taille
Car, le dossier est un enjeu de taille pour Cupertino qui profite bien des services de Google pour ses appareils. En effet, le gouvernement américain accuse la société de Mountain View d'abuser de sa situation, avec à la clé, la possible remise en cause de ses relations avec d'autres entreprises qui le proposent en tant que moteur de recherche par défaut...
Jusqu'à présent, la somme exacte versée par Google à Apple demeure non officielle. Même si certains évoquent un montant pouvant aller jusqu'à 15 milliards de dollars pour être le moteur par défaut de l'iPhone et d'autres produits Apple.