SetApp va ouvrir un magasin d'apps alternatif pour l'iPhone et l'iPad en 2024 !
Par Laurence - Publié le
En application de la loi sur les marchés numériques (DMA), Setapp prévoit de donner à ses utilisateurs européens un nouveau moyen de télécharger des applications sur iPhone et iPad.
C'est en effet un magasin d'applications alternatif pour iOS et iPadOS que la firme ukrainienne entend ouvrir en 2024, et ce comme le prévoient les nouvelles réglementations européennes.
Setapp propose déjà une belle collection d'applications Mac via un seul service d'abonnement. Mais ce nouveau magasin d'applications mobiles permettra aux utilisateurs d'accéder aux applications Setapp universelles sur d'autres appareils, ainsi qu'une série d'applications nouvelles au catalogue Setapp, fruit du travail d'une trentaine de développeurs.
Pour le moment, le magasin est évidemment fermé mais il est possible de s'inscrire sur une liste d'attente pour être parmi les premiers à l'utiliser. Notons que, législation oblige, ce magasin ne sera disponible que dans l'Union européenne.
Pour rappel, Setapp est un service d'abonnement développé par la firme ukrainienne MacPaw. Setapp donne accès à une bibliothèque logicielle de plus de 240 applications pour un seul abonnement mensuel, parmi lesquelles on retrouve CleanMyMac X, Setapp, ClearVPN et bien d'autres produits.
Pour rappel, après la conclusion du Digital Market Act (DMA) en mars 2022, les eurodéputés et les Etats membres ont adopté le Digital Services Act (DSA) en juillet dernier. Ainsi, le DMA en constitue le premier volet de la réforme numérique présentée en décembre 2020 par la commissaire à la Concurrence, Margrethe Vestager, et son homologue au Marché intérieur, Thierry Breton et s'attaque aux pratiques anticoncurrentielles. Le DSA en est naturellement le second.
Ces lois visent à protéger les internautes européens de la diffusion des contenus considérés comme illicites. Mais ils entendent aussi responsabiliser encore plus les réseaux sociaux, les sites d'e-commerce et les moteurs de recherche à davantage de rigueur vis-à-vis des risques associés à leurs services. Comme la désinformation et les opérations de propagande, la création de filtres, le renforcement des discriminations et des violences sexistes, ou encore les risques néfastes sur la santé mentale des enfants.
Ainsi, une série d'interdictions et d'obligations spécifiques toucheront les seuls groupes désignés comme
En pratique, Apple devrait être obligé de permettre aux utilisateurs de télécharger des applications à partir de l'extérieur de son App Store officiel. Autrement connu sous le nom de sideloading, le changement permettrait aux clients de télécharger des applications sans avoir besoin d'utiliser l'App Store, ce qui signifierait que les développeurs n'auraient pas à payer les frais de 15 à 30 % d'Apple.
Un magasin d'applications alternatif pour iOS et iPadOS
C'est en effet un magasin d'applications alternatif pour iOS et iPadOS que la firme ukrainienne entend ouvrir en 2024, et ce comme le prévoient les nouvelles réglementations européennes.
Setapp propose déjà une belle collection d'applications Mac via un seul service d'abonnement. Mais ce nouveau magasin d'applications mobiles permettra aux utilisateurs d'accéder aux applications Setapp universelles sur d'autres appareils, ainsi qu'une série d'applications nouvelles au catalogue Setapp, fruit du travail d'une trentaine de développeurs.
Pour le moment, le magasin est évidemment fermé mais il est possible de s'inscrire sur une liste d'attente pour être parmi les premiers à l'utiliser. Notons que, législation oblige, ce magasin ne sera disponible que dans l'Union européenne.
Pour rappel, Setapp est un service d'abonnement développé par la firme ukrainienne MacPaw. Setapp donne accès à une bibliothèque logicielle de plus de 240 applications pour un seul abonnement mensuel, parmi lesquelles on retrouve CleanMyMac X, Setapp, ClearVPN et bien d'autres produits.
DMA, DSA : les nouvelles lois européennes
Pour rappel, après la conclusion du Digital Market Act (DMA) en mars 2022, les eurodéputés et les Etats membres ont adopté le Digital Services Act (DSA) en juillet dernier. Ainsi, le DMA en constitue le premier volet de la réforme numérique présentée en décembre 2020 par la commissaire à la Concurrence, Margrethe Vestager, et son homologue au Marché intérieur, Thierry Breton et s'attaque aux pratiques anticoncurrentielles. Le DSA en est naturellement le second.
Ces lois visent à protéger les internautes européens de la diffusion des contenus considérés comme illicites. Mais ils entendent aussi responsabiliser encore plus les réseaux sociaux, les sites d'e-commerce et les moteurs de recherche à davantage de rigueur vis-à-vis des risques associés à leurs services. Comme la désinformation et les opérations de propagande, la création de filtres, le renforcement des discriminations et des violences sexistes, ou encore les risques néfastes sur la santé mentale des enfants.
Ainsi, une série d'interdictions et d'obligations spécifiques toucheront les seuls groupes désignés comme
contrôleurs d'accès(
gatekeepersen VO), qui sont des entreprises incontournables en raison de leur poids sur des marchés essentiels : vente en ligne, moteurs de recherche, réseaux sociaux et systèmes d'exploitation. Elles toucheront donc des firmes valorisés plus de 75 milliards d'euros en Bourse (ça tombe bien Apple confirme ses 3 000 milliards), dont les ventes en Europe dépassent 7,5 milliards d'euros et qui comptent au moins 45 millions d'utilisateurs finaux actifs et 10 000 entreprises utilisatrices dans l'UE.
En pratique, Apple devrait être obligé de permettre aux utilisateurs de télécharger des applications à partir de l'extérieur de son App Store officiel. Autrement connu sous le nom de sideloading, le changement permettrait aux clients de télécharger des applications sans avoir besoin d'utiliser l'App Store, ce qui signifierait que les développeurs n'auraient pas à payer les frais de 15 à 30 % d'Apple.