Les malheurs de Twitter continuent avec un document interne d’Elon Musk, où l’on apprend que le réseau est estimé à présent à la moitié de sa valeur.
Un réseau à la moitié de sa valeur
En effet, de nombreux médias américains ont pu mettre la main sur un mail interne du CEO à destination des employés, et détaillant le nouveau programme de rémunération en actions. Dans ce document, il indique que Twitter ne vaut plus désormais qu’environ 20 milliards de dollars. Bien loin des 44 milliards de dollars qu'il a dû débourser pour acheter le réseau social en octobre dernier.
Conformément aux nombreuses prévisions, il confirme que le réseau reste dans une situation économique précaire. Il a de nouveau précisé que les changements radicaux déjà entrepris et d’autres à venir au sein de l'entreprise, notamment des licenciements massifs et des réductions de coûts, étaient nécessaires pour éviter la faillite et rationaliser les opérations.
une pastille bleue pour voter
Dans le même temps, le réseau poursuit ses mesures visant à justifier l’acquisition de la fameuse pastille bleue. Ainsi, à partir du 15 avril seuls les comptes vérifiés et payants pourront voter dans les sondages et seront mis en avant dans les recommandations (section Pour vous de l’app). Il justifie cette décision comme le seul moyen réaliste de s'attaquer aux essaims avancés de robots d'IA qui prennent le dessus.
du code source dans la nature
Mais les mésaventures ne sont pas terminées pour autant. En effet, une partie du code source de Twitter a été brièvement publiée sur Github. Le réseau a immédiatement demandé à la plate-forme -appartenant à Microsoft depuis 2018- de supprimer toutes ces informations. De plus un recours a été déposé devant une cours de justice de Californie, visant à poursuivre le responsable de cette fuite (si on le trouve).
Cette publication n’est pas sans conséquence entre la connaissance de secrets commerciaux, la possibilité de prendre connaissance du fonctionnement interne qui n’est pas censé être dévoilé au public, voire, plus grave, la possibilité de découvrir des failles potentielles dans le code qu’il est possible d’utiliser à des fins de piratage.
Selon diverses sources, les soupçons des dirigeants de l’entreprise se porteraient sur un des nombreux employés remerciés en fin d’année. En effet, en novembre 2022, une vague de licenciements a été entreprise faisant finalement passer le nombre de salariés de 7500 à 2000.
