Apple abandonne le scan de l'iPhone (système CSAM de lutte contre la pédopornographie)
Par Laurence - Mis à jour le
L'arrêt définitif du CSAM
Dans un communique publié par WIRED, Cupertino revient sur le contexte :
Après des consultations approfondies avec des experts pour recueillir leurs avis sur les initiatives de protection de l'enfance que nous avons proposées l'année dernière, nous avons décidé d'approfondir la fonctionnalité de sécurité de la communication que nous avons mise à disposition pour la première fois en décembre 2021.
On notera qu'Apple se justifie par la nécessaire protection des données personnelles, qui ne permettent pas une telle incursion mais également sous-entend la pression exercée par certains :
Nous avons en outre décidé de ne pas poursuivre notre outil de détection CSAM proposé précédemment pour les photos iCloud. Les enfants peuvent être protégés sans que les entreprises passent par les données personnelles, et nous continuerons à travailler avec les gouvernements, les défenseurs de l'enfance et d'autres entreprises pour aider à protéger les jeunes, à préserver leur droit à la vie privée et à faire d'Internet un endroit plus sûr pour les enfants et pour nous tous.
En quoi consistait le CSAM ?
En aout 2021, la firme californienne avait été très critiquée lors de la présentation de son système CSAM- Child Sexual Abuse Material et elle avait été amenée à suspendre sa mise en place en décembre dernier. A cette époque, elle avait dans la plus grande discrétion enlevé toutes les mentions relatives au CSAM, confirmant la controverse autours des mesures envisagées.
Globalement, il s'agissaitt de fonctionnalités sur ses plateformes visant à protéger les enfants, y compris un système capable de détecter les contenus pédo-pornographiques dans iCloud tout en préservant la confidentialité des utilisateurs. Ces dernières regroupaient trois domaines : iMessage, Siri, iCloud. Très rapidement dénommé
scan de l'iPhone, la fonction avait déclenché un tollé d'opposition de la part des utilisateurs, des officiels ou des chercheurs en sécurité.