UE et droit à réparation : longévité des batteries, pièces détachées, label d'efficacité énergétique
Par Laurence - Mis à jour le
La Commission Européenne planche sur son projet de loi à venir sur la réparation des smartphones, qui vise notamment à réduire les déchets électroniques et protéger l'environnement. Et cette dernière durcirait bon nombre d'obligations pour les fabricants de smartphones. Aussi a-t-elle été accueillie plutôt froidement par Apple, Samsung et quelques autres.
Les fabricants de smartphones -qui commercialisent leurs produits dans l'UE- seraient obligés de fournir des pièces de rechange pendant au moins cinq ans à compter de la date de mise sur le marché d'un produit. Ils devraient aussi proposer des batteries dotées d'une plus longue longévité.
Sur ce point, Apple s'en sort plutôt bien avec son SAV assez exclusif et ses nombreuses pièces disponibles. De même, rappelons qu'un produit made in Cupertino n'est considéré comme obsolète qu'au bout de sept ans. Mais même au delà, les modèles concernés peuvent toujours bénéficier du SAV, dans la limite des pièces disponibles. En outre, cette prestation peut être effectuée aussi bien dans les Apple Store, que les fournisseurs de services agréés.
Apparemment, d'après The Financial Times qui a pu prendre connaissance du document de travail, le cahier des charges serait assez strict : au moins 15 composants différents pour les batteries, qui devraient supporter au minimum 500 charges complètes (soit à peu près 2 ans dans le cadre d'un usage normal), et ce, sans se détériorer en dessous des 83 % de leur capacité. Là encore, Cupertino est presque dans les clous.
Autre nouveauté à envisager : les smartphones commercialisés en Europe devraient avoir un label d'efficacité énergétique (comme un lave-linge !). Mais celui-ci indiquerait l'autonomie prévue de la batterie ainsi que d'autres caractéristiques (la résistance aux chutes ou à l'eau).
Les fabricants de smartphones -qui commercialisent leurs produits dans l'UE- seraient obligés de fournir des pièces de rechange pendant au moins cinq ans à compter de la date de mise sur le marché d'un produit. Ils devraient aussi proposer des batteries dotées d'une plus longue longévité.
Sur ce point, Apple s'en sort plutôt bien avec son SAV assez exclusif et ses nombreuses pièces disponibles. De même, rappelons qu'un produit made in Cupertino n'est considéré comme obsolète qu'au bout de sept ans. Mais même au delà, les modèles concernés peuvent toujours bénéficier du SAV, dans la limite des pièces disponibles. En outre, cette prestation peut être effectuée aussi bien dans les Apple Store, que les fournisseurs de services agréés.
Apparemment, d'après The Financial Times qui a pu prendre connaissance du document de travail, le cahier des charges serait assez strict : au moins 15 composants différents pour les batteries, qui devraient supporter au minimum 500 charges complètes (soit à peu près 2 ans dans le cadre d'un usage normal), et ce, sans se détériorer en dessous des 83 % de leur capacité. Là encore, Cupertino est presque dans les clous.
Autre nouveauté à envisager : les smartphones commercialisés en Europe devraient avoir un label d'efficacité énergétique (comme un lave-linge !). Mais celui-ci indiquerait l'autonomie prévue de la batterie ainsi que d'autres caractéristiques (la résistance aux chutes ou à l'eau).
Bon point pour Apple !
Capture d'écran d'un iPhone 12 Pro de la rédaction (âprement sollicité)
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