UE : et si Apple préférait payer des amendes plutôt que de modifier l'App Store ?
Par Laurence - Mis à jour le
Depuis quelques semaines, Apple fait l'objet de sanctions financières hebdomadaires aux Pays-Bas (elle en est déjà à 25 millions d'euros, à hauteur de 5 millions supplémentaires tous les sept jours). Il faut dire que la firme y a été condamnée à modifier certaines règles de l'App Store, et notamment introduire des moyens de paiement tiers pour les applications de rencontre. Pour autant, ses projets ne semblent pas satisfaire les autorités locales.
Aujourd'hui, Margrethe Vestager, la grande responsable de la concurrence au sein de l'Union Européen, n'est pas vraiment contente et ne mâche pas ses mots. Pour elle, le comportement de Cupertino -qui consiste à accumuler des amendes au lieu de se conformer aux lois néerlandaises- montre bien son intention de
Elle regrette ainsi la réponse de la firme californienne et craint d'y voir la réponse standard des Big Techs : plutôt payer que de changer ! Bref un mépris du droit communautaire. Elle pense également que
On pourrait se demander quelles solutions la dame de fer pourrait employer pour contraindre plus fortement les firmes internationales d'obtempérer. On se rappelle qu'elle est à l'origine de la condamnation exemplaire d'Apple il y a quelques années, une sanction de 13 milliards d'euros pour des avantages fiscaux accordés par l'Irlande à Cupertino.
Aujourd'hui, Margrethe Vestager, la grande responsable de la concurrence au sein de l'Union Européen, n'est pas vraiment contente et ne mâche pas ses mots. Pour elle, le comportement de Cupertino -qui consiste à accumuler des amendes au lieu de se conformer aux lois néerlandaises- montre bien son intention de
contourner les règles.
Elle regrette ainsi la réponse de la firme californienne et craint d'y voir la réponse standard des Big Techs : plutôt payer que de changer ! Bref un mépris du droit communautaire. Elle pense également que
certains peuvent être tentés de gagner du temps ou d'essayer de contourner les règleset le déplore.
On pourrait se demander quelles solutions la dame de fer pourrait employer pour contraindre plus fortement les firmes internationales d'obtempérer. On se rappelle qu'elle est à l'origine de la condamnation exemplaire d'Apple il y a quelques années, une sanction de 13 milliards d'euros pour des avantages fiscaux accordés par l'Irlande à Cupertino.