App Store : et si des magasins tiers d'applications étaient autorisés ?
Par Laurence - Mis à jour le
Les juristes américains sont en pleine effervescence. En effet, le Comité judiciaire du Sénat vient d’approuver aujourd'hui l'American Innovation and Choice Online Act. Ce texte pourrait paraître insignifiant pour le reste du monde, mais il pourrait sans doute -s’il était adopté- changer le fonctionnement de l'App Store (ou du Google PlayStore également).
Présenté cet été, ce projet de loi est intrinsèquement conçu pour empêcher les
Ce texte permettrait également le sideloading et l'existence de magasins tiers d'applications, en résumé de détruire le privilège de l'App Store ! Voila qui ne devrait pas du tout, mais alors pas du tout plaire à Apple qui s'est toujours violemment opposé à l'ouverture du téléchargement.
Plus tôt cette semaine, Timothy Powderly, Senior Director of Government Affairs de Cupertino, avait déclaré que la mise en œuvre d'un tel changement entraînerait les consommateurs à faire face par eux-même à des
Pour autant, le projet n'est pas encore passé, certains sénateurs y sont opposés jugeant son application trop restrictive, les responsabilités trop évasives. Si les raisons invoquées ne sont pas les mêmes que celles d'Apple, la firme pourrait bien s'en servir pour défendre ses propres intérêts.
Présenté cet été, ce projet de loi est intrinsèquement conçu pour empêcher les
plates-formes dominantesd'abuser de leur situation et de leurs pouvoirs en favorisant leurs propres produits et services par rapport à ceux de leurs concurrents -un refrain qui n'est pas inconnu pour Cupertino !
Ce texte permettrait également le sideloading et l'existence de magasins tiers d'applications, en résumé de détruire le privilège de l'App Store ! Voila qui ne devrait pas du tout, mais alors pas du tout plaire à Apple qui s'est toujours violemment opposé à l'ouverture du téléchargement.
Plus tôt cette semaine, Timothy Powderly, Senior Director of Government Affairs de Cupertino, avait déclaré que la mise en œuvre d'un tel changement entraînerait les consommateurs à faire face par eux-même à des
logiciels malveillants, ransomwares et autres escroqueries. Cette décision ne serait pour lui qu'un moyen de
nuire à la concurrence et découragerait l'innovationen rendant
beaucoup plus difficilela protection de la vie privée et de la sécurité des appareils aux États-Unis.
Pour autant, le projet n'est pas encore passé, certains sénateurs y sont opposés jugeant son application trop restrictive, les responsabilités trop évasives. Si les raisons invoquées ne sont pas les mêmes que celles d'Apple, la firme pourrait bien s'en servir pour défendre ses propres intérêts.