Après avoir rejeté une mise à jour la semaine dernière, Apple a approuvé une nouvelle version de Hey, l'app de messagerie. Il faut dire que cette décision avait provoqué un bon petit scandale, qui risquait de faire tâche avec la keynote de ce soir.
Mais comme l'a justement fait remarquer Phill Schiller, il n'est pas question pour Cupertino de modifier ses CGU (et le prélèvement à 30%) ou d'accorder d'autres exceptions à celles qui existent déjà pour les plateformes de streaming. En effet, il s'agit d'une approbation temporaire, le temps pour Basecamp de coder une app respectant les règles de l'App Store (à défaut, on peut penser que l'app se verra de nouveau suspendre).
Certains pourraient y voir une volonté d’apaisement à quelques heures de la keynote, d'autres une forme de bon vouloir et une manifestation du pouvoir d'Apple. Par cette décision, Cupertino espère aussi ramener l'attention sur les aspects positifs de son écosystème (qui a ramené 519 milliards de dollars en 2019), alors que les contrôles sur l'App Store augmentent aux États-Unis et dans l'Union européenne. D'autres encore évoquent des pressions, voire un règne de la terreur pesant sur les développeurs.
