Suisse : faux départ pour SwissCovid, déjà téléchargé plus de 50 000 fois
Par Didier Pulicani - Publié le
Alors que le lancement public de StopCOVID semble plutôt bien parti, nos confrères helvêtes pensaient sans doute pouvoir bénéficier de leur apps de traçage à peu près au même moment -les deux pays ayant été
Beaucoup se sont d'ailleurs précipités sur la version Android, accessible depuis fin mai sur le Play Store, mais aussi sur la SwissCovid apparue hier matin. Cette dernière caracole d'ailleurs déjà en tête des classements, avec plus de 50 000 téléchargements estimés par nos confrères du Temps.ch.
Sauf que... ces apps ne sont pas réellement opérationnelles. En effet, il s'agit encore de beta-tests réservés à du personnel spécifique (EPFL, santé, armée...), seuls habilités à l'utiliser. S'il est toujours possible d'installer le programme,
Autre limitation, inhérente à l'utilisation de l'API d'Apple/Google, le nombre de téléphones éligibles reste limité : il faudra au minimum un appareil sous iOS 13.5 (récent et mis à jour, donc) sur iPhone, et même sur Android, l'accès à l'API semble poser soucis. En effet, impossible d'activer l'API en question sur nos Huawei, dont l'un (Mate 20X 5G) n'était pourtant pas censé être impacté par le bannissement de Donald Trump :
Désormais, il sera intéressant de voir si ces programmes se montrent effectivement efficaces pour remonter la chaine de contamination, alors même que le nombre de cas détectés est désormais au plus bas dans la plupart des pays européens (quelques uns seulement en Suisse ces derniers jours, quelques centaines en France en moyenne). Ces apps seront en tout cas largement prêtes dans l'éventualité d'une résurgence du COVID (ou d'un autre) à l'avenir.
StopCovid sur Android
Tout savoir sur StopCovid et le contact-tracing
confinésà peu près en même temps.
Beaucoup se sont d'ailleurs précipités sur la version Android, accessible depuis fin mai sur le Play Store, mais aussi sur la SwissCovid apparue hier matin. Cette dernière caracole d'ailleurs déjà en tête des classements, avec plus de 50 000 téléchargements estimés par nos confrères du Temps.ch.
Sauf que... ces apps ne sont pas réellement opérationnelles. En effet, il s'agit encore de beta-tests réservés à du personnel spécifique (EPFL, santé, armée...), seuls habilités à l'utiliser. S'il est toujours possible d'installer le programme,
Seules ces personnes recevront un «CovidCode» en cas de test positif au Covid-19 afin d’informer les autres utilisateurs d’un éventuel contact via l’applicationprécise l'organe locale de santé (OFSP). Alors pourquoi cette mise en ligne publique ? Sans doute pour faciliter l'installation des testeurs, la mise en ligne étant toutefois concomitante avec la validation du Conseil des Etats hier, qui votait une loi permettant son utilisation massive. Il faudra encore attendre une bonne semaine et la décision du Conseil national, les Suisses n'auront donc accès au programme qu'à la mi-juin, au mieux.
Sur l'un de nos iPhone, l'API Exposure Notification semble parfaitement fonctionnelle, aussi bien avec SwissCOVID et son pendant italien Immuni.
Autre limitation, inhérente à l'utilisation de l'API d'Apple/Google, le nombre de téléphones éligibles reste limité : il faudra au minimum un appareil sous iOS 13.5 (récent et mis à jour, donc) sur iPhone, et même sur Android, l'accès à l'API semble poser soucis. En effet, impossible d'activer l'API en question sur nos Huawei, dont l'un (Mate 20X 5G) n'était pourtant pas censé être impacté par le bannissement de Donald Trump :
Désormais, il sera intéressant de voir si ces programmes se montrent effectivement efficaces pour remonter la chaine de contamination, alors même que le nombre de cas détectés est désormais au plus bas dans la plupart des pays européens (quelques uns seulement en Suisse ces derniers jours, quelques centaines en France en moyenne). Ces apps seront en tout cas largement prêtes dans l'éventualité d'une résurgence du COVID (ou d'un autre) à l'avenir.
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