Pensacola : les USA veulent-ils juste faire plier Apple en accédant à l'iPhone ?
Par Laurence - Publié le
Une grande question se pose depuis plusieurs jours : pourquoi le FBI demande-t-il à Apple de déverrouiller les iPhone du tireur de Pensacola, alors qu’il peut utiliser d’autres moyens ? Par conséquent, beaucoup s'interrogent sur les raisons politiques de cette requête, la pression de Donald Trump ou celle de William Barr. Pour eux, il s'agirait avant tout de
Le Bureau dispose de nombreux outils auprès de sociétés tierces (Cellebrite ou Greyshift), qui sont capables de déverrouiller l'iPhone 5 et l'iPhone 7 utilisés par le tireur de Pensacola. En outre, la presse US a mené l’enquête ces dernières heures, découvrant d'autres dossiers similaires d'iPhone, déverrouillés de force.
Une autre question pourrait se poser quant à la légalité de ce moyen de preuves. En effet, les données récupérées illégalement ne pourraient pas être valablement utilisées dans un procès. En pratique, on remarque que dans les affaires citées, les propriétaires des iPhone sont généralement décédés ou ont consenti (circonstances non révélées) à l'utilisation de ce moyen.
Citant un exemple des plus récents, Forbes révèle que le FBI a récemment utilisé un GrayKey
Ce dernier est accusé d'avoir aidé son frère condamné, à s'échapper du pays en lui laissant utiliser son passeport. Son avocat a déclaré que l'iPhone était bien verrouillé avec un mot de passe, que Koch n’a pas dévoilé ce dernier et que Face ID n’a pas été utilisé. Dans ce cas, il est tout de même précisé que le propriétaire a donné son accord pour l'utilisation du boitier.
Dans le même genre, d'autres ont relevé une anecdote lors de la procédure d'impeachment du Président des États-Unis. Les démocrates de la Chambre des représentants avaient envoyé une série de documents supplémentaires au Sénat, parmi lesquels des notes et des messages extraits d'un iPhone appartenant à Lev Parnas, associé de l'avocat personnel du président, Rudy Giuliani. Les données -notamment des conversations WhatsApp- ont également été extraites via un logiciel de Cellebrite.
Source
faire plier Apple.
Le Bureau dispose de nombreux outils auprès de sociétés tierces (Cellebrite ou Greyshift), qui sont capables de déverrouiller l'iPhone 5 et l'iPhone 7 utilisés par le tireur de Pensacola. En outre, la presse US a mené l’enquête ces dernières heures, découvrant d'autres dossiers similaires d'iPhone, déverrouillés de force.
Une autre question pourrait se poser quant à la légalité de ce moyen de preuves. En effet, les données récupérées illégalement ne pourraient pas être valablement utilisées dans un procès. En pratique, on remarque que dans les affaires citées, les propriétaires des iPhone sont généralement décédés ou ont consenti (circonstances non révélées) à l'utilisation de ce moyen.
Citant un exemple des plus récents, Forbes révèle que le FBI a récemment utilisé un GrayKey
pour déverrouiller le plus récent -et théoriquement le plus sécurisé- des iPhone. En l'espèce, il s'agissait bien d' uniPhone 11 Pro Max, appartenant à Baris Ali Koch.
Ce dernier est accusé d'avoir aidé son frère condamné, à s'échapper du pays en lui laissant utiliser son passeport. Son avocat a déclaré que l'iPhone était bien verrouillé avec un mot de passe, que Koch n’a pas dévoilé ce dernier et que Face ID n’a pas été utilisé. Dans ce cas, il est tout de même précisé que le propriétaire a donné son accord pour l'utilisation du boitier.
Dans le même genre, d'autres ont relevé une anecdote lors de la procédure d'impeachment du Président des États-Unis. Les démocrates de la Chambre des représentants avaient envoyé une série de documents supplémentaires au Sénat, parmi lesquels des notes et des messages extraits d'un iPhone appartenant à Lev Parnas, associé de l'avocat personnel du président, Rudy Giuliani. Les données -notamment des conversations WhatsApp- ont également été extraites via un logiciel de Cellebrite.
Source