Pour le FBI, Apple ne collabore toujours pas activement dans l'enquête de Pensacola
Par Didier Pulicani - Publié le
L'affaire de San Bernardino trouve un nouvel écho cette année dans celle de Pensacola, où le FBI reprend les mêmes arguments pour demander à la Pomme de les aider à débloquer l'iPhone du tireur.
D'après le New York Times, pour William Bar, procureur général des États-Unis, Apple n'aurait fourni jusque là au célèbre Bureau
Apple a en revanche fourni les accès aux sauvegardes iCloud, dans lesquelles elle peut piocher sans problème : certains ne le savent pas toujours, mais Apple possède la clef de vos backups et peut les déchiffrer sans problème. La firme justifie cette pratique car ses utilisateurs doivent pouvoir récupérer leurs sauvegardes même en cas de perte du téléphone et des identifiants. Mais cela ne suffit pas toujours à l'enquête, car les données iCloud ne contiennent pas tout, et sont souvent incomplètes.
Le FBI aimerait donc qu'Apple propose une solution sur ses terminaux, sur lesquels elle ne possède -cette fois- pas la clef de chiffrement. La Pomme rétorque souvent que placer des backdoors dans ses téléphones serait contre-productif et affaiblirait la sécurité de ses clients. Cela étant, de nombreuses failles entourant iOS ont montré à plusieurs reprises qu'il existe des moyens détournés pour pénétrer les appareils , que le FBI a d'ailleurs utilisés à plusieurs reprises -contre des sommes assez importantes. La firme pourrait également tenir une liste de clefs pour chaque appareil dans un lieu tenu secret, et les fournir aux autorités en cas de besoin.
Si Apple rechigne pour l'instant à aider le FBI, la situation politique a changé depuis l'affaire de San Bernardino : en effet, Donald Trump est au pouvoir, et il pourrait faire voter des lois beaucoup moins favorables à Apple sur le sujet.
D'après le New York Times, pour William Bar, procureur général des États-Unis, Apple n'aurait fourni jusque là au célèbre Bureau
aucune assistance substantielleà l'enquête.
Cette situation illustre parfaitement pourquoi il est essentiel que le public puisse avoir accès aux preuves numériques, a déclaré M. Barr, appelant Apple et d'autres sociétés technologiques à trouver une solution.
Apple a en revanche fourni les accès aux sauvegardes iCloud, dans lesquelles elle peut piocher sans problème : certains ne le savent pas toujours, mais Apple possède la clef de vos backups et peut les déchiffrer sans problème. La firme justifie cette pratique car ses utilisateurs doivent pouvoir récupérer leurs sauvegardes même en cas de perte du téléphone et des identifiants. Mais cela ne suffit pas toujours à l'enquête, car les données iCloud ne contiennent pas tout, et sont souvent incomplètes.
Le FBI aimerait donc qu'Apple propose une solution sur ses terminaux, sur lesquels elle ne possède -cette fois- pas la clef de chiffrement. La Pomme rétorque souvent que placer des backdoors dans ses téléphones serait contre-productif et affaiblirait la sécurité de ses clients. Cela étant, de nombreuses failles entourant iOS ont montré à plusieurs reprises qu'il existe des moyens détournés pour pénétrer les appareils , que le FBI a d'ailleurs utilisés à plusieurs reprises -contre des sommes assez importantes. La firme pourrait également tenir une liste de clefs pour chaque appareil dans un lieu tenu secret, et les fournir aux autorités en cas de besoin.
Si Apple rechigne pour l'instant à aider le FBI, la situation politique a changé depuis l'affaire de San Bernardino : en effet, Donald Trump est au pouvoir, et il pourrait faire voter des lois beaucoup moins favorables à Apple sur le sujet.