Apple se sépare avec pertes et fracas de deux des avocats (Joseph Cotchett et Mark Molumphy du Cabinet Cotchett Pitre & McCarthy LLP), engagés sur les dossiers du Battery Gate. L’affaire peut paraître loin pour certains (plus d’un an déjà) mais la firme doit encore faire face à une soixante de procès en cours aux USA afin de déterminer si elle a volontairement ralenti ses iPhone pour accélérer leur renouvellement ou la détérioration des batteries.
Lors d’une audience de mardi dernier, ces derniers ont en effet cité des documents, qui n’auraient pas du être communiqués, et ce, de leur propre chef. S’en est suivi un scandale à la barre, Cupertino n'étant pas du tout d’accord pour partager ces informations. Par la suite, les deux conseils auraient refusé de reconnaître une quelconque responsabilité et auraient menacé de faire sanctionner leur client pour usage abusif du sceau de la confidentialité.
Apple ne s’est évidement pas satisfaite de cette réponse, saisissant apparemment une commission de discipline propre à la profession et révoquant ses conseils. Elle leur reproche d’avoir dévoilé le contenu de ces documents et de ne pas avoir été prévenue au préalable. Elle craint également leur intention de révéler d’autres éléments internes à l’avenir et aurait déposé une action contre ses ex-avocats.
Dans ce dossier, Apple dispose de plusieurs avocats spécialisés, David A. Straite et Laurence D. King (du Cabinet Kaplan Fox & Kilsheimer LLP), mais également Christopher Chorba, Theodore J. Boutrous Jr., Theane Evangelis, Timothy W. Loose, G. Charles Nierlich et Rachel S. Brass (du Cabinet Gibson Dunn & Crutcher LLP).
