Le procès entre la FTC et Qualcomm entre dans son sixième jour. Et c’est au tour du fondeur d’exposer aujourd’hui son point de vue. Il explique en premier lieu que les smartphones -et l’iPhone en particulier- n’existeraient pas sans sa technologie. Il a cependant rajouté que nul n'était obligé d'acheter ses puces, suggérant que les fabricants de téléphones étaient libres de payer une simple licence et de concevoir leurs propres puces.
Les représentants de la société ont poursuivi en affirmant que les clients choisissent les puces Qualcomm parce qu’elles sont les meilleures et qu’ils n’ont jamais cessé de fournir des processeurs à leurs clients, même lorsqu’ils attaquaient les licences. Cette dernière remarque contredit cependant les propos de Jeff Williams (COO d’Apple), en début de semaine. Cupertino souhaitait poursuivre leur partenariat avec Qualcomm pour les iPhone XS, XS Max et XR, ce que le fondeur a refusé.
De plus, le co-fondateur, Irwin Jacobs, et le vice-président senior en charge des opérations 4G et 5G, Durga Malladi, ont pu parler des innovations dans le domaine de la technologie sans fil. Le premier, considéré comme l'un des pionniers dans la communication mobile, a témoigné des débuts de la firme et de la mise en place d’une politique de licences, afin d’obtenir un financement suffisant pour la R&D.
La firme de San Diego a ensuite justifié sa politique de prix. Elle avait estimé dernièrementnécessaire de couvrir les coûts de développement d’une énorme quantité de propriété intellectuelle qui fait fonctionner le système. Selon la FTC, les pratiques augmentent le coût des téléphones pour les consommateurs. Elle reconnaît que Qualcomm est un important innovateur dans le domaine de la technologie de la téléphonie mobile, mais cela ne justifie pas son comportement.
