Décidément, rien ne va plus pour le fondeur au niveau juridique ! En effet, celui-ci va être contraint de signer des licences portant sur les brevets essentiels de ses puces modems. Il s’agit très précisément de ceux à l’origine de la discorde avec la Pomme. Qualcomm avait vainement demandé l’interdiction des iPhone aux USA, en Chine et Europe.
Et ironie de l’histoire, c’est la juge Lucy Koh -célèbre pour avoir officié dans le dossier Apple contre Samsung (celui des iPhone) pendant presque dix ans- qui vient de prononcer cette décision. Cette dernière fait d’ailleurs suite à une plainte de la Commission fédérale du commerce, contre Qualcomm pour violation du Federal Trade Commission Act.
Dans tous les cas, cette décision pourrait évidemment impacter les relations avec les fournisseurs concurrents, notamment Intel, qui est désormais le fournisseur exclusif des puces pour les prochains iPhone. Toutefois, l’affaire ne s’arrête pas là puisque plusieurs audiences sont encore prévues devant cette même juridiction et d’autres. En attendant, Qualcomm ne désespère pas trouver un accord, notamment avec les autorités de réglementation américaines. La firme continue de son côté de défendre son modèle commercial et de justifier ses pratiques dans le monde entier.
Dernièrement, un juge de l'International Trade Commission a remis en cause la crédibilité des experts présentés par Qualcomm. De plus, le contentieux contre Apple (ses sous-traitants chinois et Intel) a déjà subi quelques revers pour des problèmes de procédure et de stratégie.
