L’iPhone Xs, ce top selling qui plomberait les recettes d’Apple (ou pas) ?
Par Laurence - Publié le
A l’approche de la keynote, les financiers se perdent en conjectures. On se rappelle tout particulièrement de la grande « folie » de l’an passé sur le super cycle, qui n’a jamais vraiment eu lieu, et des mille milliards de dollars avant la fin 2017, qui sont finalement arrivés le 2 août 2018. La banque d’investissement, Morgan Stanley, revient ce soir sur les bons et les mauvais côtés de ces nouveaux iPhone. Invariablement, il revient sur le rallongement des cycles de remplacement et le potentiel des précédentes générations d’iPhone.
En effet, la durée entre deux achats de smartphones serait de deux à trois ans. Les améliorations apportées à la qualité des appareils sont désormais à double tranchant : à la fois, mises en avant pour changer d’iPhone, mais également pour le garder ! Selon les prévisions, la croissance des expéditions d’iPhone devrait donc stagner en très légère hausse de 0,6%, soit 220 millions d’unités pour l’année 2019 (contre 0,9% en glissement annuel pour l’année 2018). Mais à ce stade, est-ce encore une croissance ?
Cette note évoque quelques raisons qui tendraient à la croissance de l’iPhone en 2019. La première serait les changements des habitudes des consommateurs qui utilisent davantage leur smartphone comme ligne principale, avec un usage accru et des besoins de performances. Cette demande pourrait alors bloquer le rallongement des cycles. Une deuxième raison tiendrait au vieillissement du nombre d’iPhone en circulation. A priori, 46% des propriétaires (globalement ?) possède un iPhone 6 voire plus ancien, ce qui équivaut à environ 300 millions d’appareils ayant plus de 3 ans. Certains pourraient y voir ici une stratégie basée sur l’obsolescence programmée...
A l’opposé des consommateurs, la firme précise que les investisseurs s'inquiètent de la baisse éventuelle du prix de vente moyens (ASP) des iPhone en 2019. En effet, les trimestres précédents, le nombre de vente stagnant ou baissant a été -faussement- compensé que par un prix de vente élevé des appareils. Le lancement du modèle low cost pourrait alors être un succès, le nombre des ventes augmentant mais le prix moyen baissant.
Source
En effet, la durée entre deux achats de smartphones serait de deux à trois ans. Les améliorations apportées à la qualité des appareils sont désormais à double tranchant : à la fois, mises en avant pour changer d’iPhone, mais également pour le garder ! Selon les prévisions, la croissance des expéditions d’iPhone devrait donc stagner en très légère hausse de 0,6%, soit 220 millions d’unités pour l’année 2019 (contre 0,9% en glissement annuel pour l’année 2018). Mais à ce stade, est-ce encore une croissance ?
Cette note évoque quelques raisons qui tendraient à la croissance de l’iPhone en 2019. La première serait les changements des habitudes des consommateurs qui utilisent davantage leur smartphone comme ligne principale, avec un usage accru et des besoins de performances. Cette demande pourrait alors bloquer le rallongement des cycles. Une deuxième raison tiendrait au vieillissement du nombre d’iPhone en circulation. A priori, 46% des propriétaires (globalement ?) possède un iPhone 6 voire plus ancien, ce qui équivaut à environ 300 millions d’appareils ayant plus de 3 ans. Certains pourraient y voir ici une stratégie basée sur l’obsolescence programmée...
A l’opposé des consommateurs, la firme précise que les investisseurs s'inquiètent de la baisse éventuelle du prix de vente moyens (ASP) des iPhone en 2019. En effet, les trimestres précédents, le nombre de vente stagnant ou baissant a été -faussement- compensé que par un prix de vente élevé des appareils. Le lancement du modèle low cost pourrait alors être un succès, le nombre des ventes augmentant mais le prix moyen baissant.
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