La cote d’amour de Facebook serait-elle en berne ou l'application serait-elle rattrapée par la réalité ? En effet, une étude a été menée du 29 mai au 11 juin par l’institut Pew Research Center sur un échantillon de 3 413 utilisateurs du réseau. Il ressortirait que 26% d’entre eux ont supprimé l’application de leur smartphone depuis une année, même si le communiqué précise bien que supprimer l’application ne signifie pas forcément se désabonner.
Le processus est encore plus marqué chez les 18-29 ans où 44% d’entre eux affirment avoir effacé l’app entre juin 2017 et juin 2018 -ils sont 12% seulement dans la tranche d’âge de 65 ans et plus. De plus, 42% des personnes interrogées (sans réelle distinction d’âge) indiquent avoir volontairement cessé de consulter leur page durant au moins plusieurs semaines. De plus, 54% des utilisateurs américains -de 18 ans et plus- assurent avoir modifié leurs paramètres (au niveau de la confidentialité), cette proportion monte à 64% pour les 18-29 ans -et descend à 33% pour les 65 ans et plus.
Cette tendance ferait suite au scandale de Cambridge Analytica, suscitant un rejet massif. Beaucoup se seraient soudainement inquiétés de la diffusion de leurs données personnelles, un processus fortement amplifié par la mise en œuvre du RGPD.
Mais une autre partie de l'iceberg semble aujourd'hui émerger. En effet, à l'occasion des auditions devant le Sénat, la question de la réalité des comptes s'est également posée : sur les 2 milliards d'utilisateurs actifs, 1,3 seraient des fake...
