Crash d'Egyptair : des smartphones et tablettes impliqués dans la catastrophe ?
Par Didier Pulicani - Publié le
Les experts en accidentologie n'ont de cesse de le répéter : les causes d'un drame aérien sont rarement uniques et cumulent généralement plusieurs facteurs distincts.
Alors que l'enquête sur le crash d'Egyptair patine, le BEA s'intéresserait désormais à certains objets placé sur le tableau de bord par un des pilotes. D'après Le Parisien, les caméras de sécurité auraient repéré un iPhone 6S, un iPad mini 4 et quatre flacons de parfum (dont deux aérosols) posés juste devant le poste de pilotage.
Le placement de ces produits intrigue les enquêteurs car il coïncide avec les derniers messages ACARS envoyés par l'avion peu avant sa disparition et faisant état de dysfonctionnement des systèmes de dégivrage et le coulissement de la vitre du côté droit. Et justement, l'iPhone 6s et l'iPad mini 4 se trouvaient apparemment à cet endroit, du moins, avant le décollage de Paris.
Chez Europe1, des pilotes tempèrent néanmoins cette hypothèse après la préparation du vol :
Comme chacun le sait, les batteries au Lithium présentent toujours un risque de surchauffe et d'explosion, même si Apple a adopté des règles drastiques en matière de sécurité dans ses produits. La firme n'est malgré tout jamais à l'abri d'une mauvaise série ou d'un court-circuit par exemple. Dans cette affaire, elle n'a apparemment pas encore été sollicitée par le BEA :
Reste que pour les experts, jamais l'échauffement d'un téléphone n'a provoqué de crash mais il n'est pas impossible qu'il y ait contribué. Les fumées intenses décrites dans le cockpit pourraient avoir été provoquée (ou accentuées) par la surchauffe de ces appareils et avoir empêché les pilotes de gérer un autre incendie (dans les toilettes ou la soute par exemple) ou même le pilotage de l'avion.
Les pilotes qui nous lisent (et je sais qu'ils sont nombreux) sont d'ailleurs invités à nous fournir leur expertise dans les réactions :-)
Source
Alors que l'enquête sur le crash d'Egyptair patine, le BEA s'intéresserait désormais à certains objets placé sur le tableau de bord par un des pilotes. D'après Le Parisien, les caméras de sécurité auraient repéré un iPhone 6S, un iPad mini 4 et quatre flacons de parfum (dont deux aérosols) posés juste devant le poste de pilotage.
Le placement de ces produits intrigue les enquêteurs car il coïncide avec les derniers messages ACARS envoyés par l'avion peu avant sa disparition et faisant état de dysfonctionnement des systèmes de dégivrage et le coulissement de la vitre du côté droit. Et justement, l'iPhone 6s et l'iPad mini 4 se trouvaient apparemment à cet endroit, du moins, avant le décollage de Paris.
Chez Europe1, des pilotes tempèrent néanmoins cette hypothèse après la préparation du vol :
Dans 99% des cas, pour le décollage, on range tout sinon les objets tombent avec la vitesse et l’inclinaison. Et même si les appareils avaient été là et que la tablette ou le téléphone s’étaient mis à fumer, le premier réflexe du copilote aurait été de les retirer de cet endroit là pour le jeter derrière. Je ne vois pas comment une surchauffe de la batterie aurait pu provoquer cela
Comme chacun le sait, les batteries au Lithium présentent toujours un risque de surchauffe et d'explosion, même si Apple a adopté des règles drastiques en matière de sécurité dans ses produits. La firme n'est malgré tout jamais à l'abri d'une mauvaise série ou d'un court-circuit par exemple. Dans cette affaire, elle n'a apparemment pas encore été sollicitée par le BEA :
Nous n'avons pas été contactés par la GTA ou toute autre autorité enquêtant sur ce tragique événement. Nous n'avons pas eu accès au rapport, mais la compréhension que nous en avons est qu'il n'y a pas de preuve qui lie cet événement aux produits Apple. Nous sommes entièrement à la disposition des enquêteurs pour répondre à toute question. Nous testons rigoureusement nos produits afin de nous assurer qu'ils soient conformes, voire qu'ils dépassent les standards internationaux de sécurité.
Reste que pour les experts, jamais l'échauffement d'un téléphone n'a provoqué de crash mais il n'est pas impossible qu'il y ait contribué. Les fumées intenses décrites dans le cockpit pourraient avoir été provoquée (ou accentuées) par la surchauffe de ces appareils et avoir empêché les pilotes de gérer un autre incendie (dans les toilettes ou la soute par exemple) ou même le pilotage de l'avion.
Les pilotes qui nous lisent (et je sais qu'ils sont nombreux) sont d'ailleurs invités à nous fournir leur expertise dans les réactions :-)
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