Unicef: endiguer la propagation du Sida avec l'aide des éditeurs d'applications de rencontre
Par Laura Tibourcio de la Corre - Publié le
En cette Journée mondiale de lutte contre le Sida, Wing-Sie Cheng, conseiller auprès de l'Unicef en Asie du Sud-Est, affirme que l'organisation souhaite se rapprocher des éditeurs d'applications de rencontre telles que Tinder: App de Rencontre ou encore pour déployer
Alors que le nombre de contaminations recule au niveau mondial, le nombre d'adolescents vivant avec le Sida en Asie du Sud Est a augmenté, et selon une étude menée par l'ONU, les applications de rencontre y seraient pour quelque chose puisqu'elles permettent d'avoir facilement et rapidement accès à des partenaires.
Alors que les sites de rencontre nécessitent un plus long processus pour programmer un rendez-vous, les applications permettent de sélectionner des utilisateurs aux alentours :
L'étude menée par l'Unicef montre également que cette épidémie est particulièrement destructrice en Asie du Sud Est car les adolescents sont moins enclins à se faire dépister et à commencer un traitement, par peur d'être stigmatisés et obligés d'exposer leurs pratiques sexuelles devant leur famille et les autorités. Dans de nombreux pays, se faire dépister sans accord parental en dessous de 18 ans est impossible et les relations avec des personnes du même sexe sont prohibées dans une dizaine de pays de la région.
L'ONU aimerait donc utiliser ces applications pour faire de la prévention et diffuser des messages poussant les utilisateurs à se faire dépister. Reste à savoir si ce type de message sera réellement efficace. En attendant, n'oubliez pas de participer à notre concours pour tenter de remporter des lots de préservatifs !
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des efforts coordonnéeset obtenir des données supplémentaires concernant l'impact de ces services sur les jeunes populations.
Alors que le nombre de contaminations recule au niveau mondial, le nombre d'adolescents vivant avec le Sida en Asie du Sud Est a augmenté, et selon une étude menée par l'ONU, les applications de rencontre y seraient pour quelque chose puisqu'elles permettent d'avoir facilement et rapidement accès à des partenaires.
Nous sommes convaincus qu'il y a un lien et qu'il faut que nous travaillions davantage avec les éditeurs d'applications pour faire de la prévention et protéger la santé des adolescentsexplique Wing-Sie Cheng.
Alors que les sites de rencontre nécessitent un plus long processus pour programmer un rendez-vous, les applications permettent de sélectionner des utilisateurs aux alentours :
il n'y a qu'à ouvrir Grindrexplique un jeune philippin de trente ans porteur du virus.
Il n'y a même pas besoin de parler. Les gens vous envoient des photos d'eux tout nus. Si cela vous convient il n'y a qu'à y aller. Cette instantanéité rend également l'utilisation des préservatifs moins fréquente :
j'utilisais des préservatifs, mais ce n'était pas toujours le cas. vous ne voulez pas casser le momentexplique-t-il.
L'étude menée par l'Unicef montre également que cette épidémie est particulièrement destructrice en Asie du Sud Est car les adolescents sont moins enclins à se faire dépister et à commencer un traitement, par peur d'être stigmatisés et obligés d'exposer leurs pratiques sexuelles devant leur famille et les autorités. Dans de nombreux pays, se faire dépister sans accord parental en dessous de 18 ans est impossible et les relations avec des personnes du même sexe sont prohibées dans une dizaine de pays de la région.
L'ONU aimerait donc utiliser ces applications pour faire de la prévention et diffuser des messages poussant les utilisateurs à se faire dépister. Reste à savoir si ce type de message sera réellement efficace. En attendant, n'oubliez pas de participer à notre concours pour tenter de remporter des lots de préservatifs !
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