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Snapchat n’arrivera pas (tout de suite) sur l’Apple Watch

Par Arthur de la Brosse - Publié le

Invité à la Code Conference de Re/Code, Evan Spiegel, CEO de Snapchat, a dévoilé une partie des projets de sa compagnie, en évoquant notamment la suppression de l'obligation de garder un doigt sur son écran pour découvrir les contenus partagés par ses contacts, ainsi que le développement d'une extension dédiée à l'Apple Watch.

Snapchat n’arrivera pas (tout de suite) sur l’Apple Watch

Si le fait de rester en permanence en contact avec l'écran de son iPhone pour lire des snaps permet de limiter les captures d'écran, cette méthode aurait quelques conséquences négatives pour le service, et découragerait notamment certains utilisateurs de profiter jusqu'au bout des vidéos les plus longues. Des changements devraient ainsi être apportés prochainement de ce côté, a lâché Evan Spiegel sans s'étendre davantage sur le sujet.

L'idée de proposer une version de Snapchat optimisée pour l'Apple Watch intéresse également la société, qui préfère néanmoins prendre tout son temps afin d'offrir une expérience unique à ses utilisateurs. Pour le moment, ces derniers devront se contenter de la simple recopie des notifications, et il faudra sans doute attendre que la Pomme propose aux développeurs des outils plus complets -permettant de créer des apps natives sur la montre- pour profiter de ses snaps depuis son poignet.

Le CEO de Snapchat a en outre évoqué pour la première fois le volume d'utilisateurs de son application, et révélé que cette dernière comptait 100 millions d'utilisateurs actifs quotidiens, une belle progression si l'on compare ce résultat aux estimations réalisées par le Wall Street Journal en août dernier, qui expliquait que sur 100 millions d'utilisateurs actifs mensuels, 65% postaient du contenu chaque jour sur Snapchat.

Enfin, Evan Spiegel a révélé que son entreprise comptait plus que jamais rester indépendante, parce que c'est plus fun comme ça, et qu'elle n'était ainsi en aucun cas intéressée par d'éventuelles offres d'acquisition comme celle de Facebook, qui proposait en 2013 de s'offrir le service pour 3 milliards de dollars. Désormais, le nouvel objectif est d'entrer en bourse, et le jeune patron a avoué avoir un plan en tête pour réaliser son IPO, sans donner plus de détails sur le délai ou la méthode utilisée pour arriver à ses fins.

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