Un avocat américain arrive à convaincre un juge que le zoom de l'iPad modifie une image
Par Laurence - Publié le
C’est encore du côté de la Barre que l’iPad fait parler de lui, mais d’une curieuse manière. En effet, se déroule actuellement aux Etats-Unis le procès de Kyle Rittenhouse, accusé d’avoir tué deux hommes et d’en avoir blessé un troisième lors d’une manifestation contre le racisme et la brutalité policière à Kenosha, au Wisconsin, le 25 août 2020.
Au cours de l'audience, un procureur montre une vidéo sur un iPad, zoomant pour montrer les détails de la scène. Immédiatement, l’avocat de Kyle Rittenhouse (La défense) proteste, affirmant que le zoom de la tablette pommée utilise l'intelligence artificielle et donc -de fait- manipulerait les images et déformerait la réalité du contenu (?!…).
A ce stade, on sait que l’algorithme ne modifie pas les contenus en les agrandissant mais le juge trouve l’explication acceptable. Il renverse la charge de la preuve à l’accusation et non à la défense. Et donc de prouver qu'Apple n'utilise pas l'intelligence artificielle pour manipuler les images. Devant l’incapacité de produire un expert sur ce sujet (en moins de 20 minutes), le même juge a refusé d'ajourner le procès pour en trouver pour trouver cet expert...
Au cours de l'audience, un procureur montre une vidéo sur un iPad, zoomant pour montrer les détails de la scène. Immédiatement, l’avocat de Kyle Rittenhouse (La défense) proteste, affirmant que le zoom de la tablette pommée utilise l'intelligence artificielle et donc -de fait- manipulerait les images et déformerait la réalité du contenu (?!…).
L’iPad utilise l'intelligence artificielle, ou leurs « logarithmes », pour créer ce qu'il croit se passer. Il ne s'agit donc pas vraiment d'une vidéo améliorée, mais de la programmation de l’iPad par Apple qui crée ce qu'elle pense être là, et non pas ce qui est là.
A ce stade, on sait que l’algorithme ne modifie pas les contenus en les agrandissant mais le juge trouve l’explication acceptable. Il renverse la charge de la preuve à l’accusation et non à la défense. Et donc de prouver qu'Apple n'utilise pas l'intelligence artificielle pour manipuler les images. Devant l’incapacité de produire un expert sur ce sujet (en moins de 20 minutes), le même juge a refusé d'ajourner le procès pour en trouver pour trouver cet expert...