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Exclusif : au coeur des iPad de l’ISS #cnes #spacex #nasa

Par Laurence - Publié le

Comme chaque été, entre les Perséides et les Aquarides, nous sommes nombreux à avoir eu la tête dans les étoiles. Mais cette année, nous avons également eu la chance d’admirer la Terre vue d’en haut.

A l’occasion de sa mission Alpha -la deuxième à bord de l’ISS-, Thomas Pesquet est décidément bien présent sur les réseaux sociaux et n’hésite pas à faire partager son quotidien dans l’espace.

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Et pour cette nouvelle aventure, il était difficile de manquer les nombreuses petites pommes en apesanteur. En effet, les iPad sont présents un peu partout dans l’ISS, et ce, dès le départ, avec la combinaison de Thomas Pesquet de Space X et son iPad mini.

Ce dernier -fourni et géré par la firme fondée par Elon Musk- est en réalité un véritable instrument de bord. Il n’est pas relié au sol, mais a vocation à rester dans la capsule.

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Histoire d’en savoir un peu plus nous nous sommes rapprochés du CNES (Centre National d’Études Spatiales -l’agence spatiale française). Nous avons pu retrouver avec plaisir Maurice Marnat, ingénieur et responsable du projet EveryWear au CNES, une application pour iPad développée spécifiquement pour les astronautes. Ce dernier nous avait déjà ouvert les portes de l’ISS en 2017 avec le projet PROXIMA.

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L’iPad, un nouvel outil spatial



La NASA dispose à bord de l’ISS d’une petite flotte d’iPad pour les taches quotidiennes. Pour cette mission, ce sont des iPad Pro 2017 qui ont été utilisés. Précédemment, on a pu voir se succéder plusieurs générations d’iPad 3, puis d’iPad Air 2 en 2017.

Plus pratiques, les tablettes ont progressivement remplacé les ordinateurs au sein de la station pour différentes tâches du quotidien. Les iPad sont en effet plus polyvalents : vérifier l’état de l’ISS, gerer les tâches quotidiennes, préparer les expériences, enregistrer les résultats de ces tests, etc. Sur les images, on peut d’ailleurs les voir flotter un peu partout. Davantage mobiles, ils apportent également une plus grande flexibilité aux astronautes -un atout majeur en apesanteur.

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Des versions grand public en orbite



Comme la précédente mission, on aurait pu croire qu’un partenariat a été mis en plus pour une telle opération. Mais non ! Ces iPad sont des versions grand public, sans protections particulières ou édition spéciale. Ils sont tout simplement achetés par la NASA.

Alors comment être sûr de la résistance des appareils embarqués ? Tout est une histoire d’échantillonnage, car les tablettes embarquées n’ont été soumises à aucun test en particulier. En effet, en laboratoire, il est possible de faire subir des abusive tests sur des appareils pour tester leur résistance. Mais ces derniers se soldent par la destruction ou l’altération du matériel - ce qui est difficilement compatible avec leur envoi en orbite.

Par exemple, certains lots de batteries peuvent être soumis à des tests extrêmes. Ces derniers consistent à simuler des événements redoutés au niveau électrique, mécanique et thermique afin de tester, de suivre et d’anticiper les comportements sécuritaires des batteries lors de situations comme des court-circuits, des températures hautes, des chocs mécaniques… Le reste est une question de probabilité et de risque, les tablettes envoyées sur la station étant neuves (hormis quelques logiciels installés).

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Et la mise à jour ?



Les appareils bénéficient toutefois d’une configuration un peu bridée puisqu’il n’y pas vraiment la fibre dans la Station. Les appareils ne sont pas connectés en permanence et sont gérés depuis le sol, via une solution MDM (Mobile Device Management ou Gestion des Appareils Mobiles). Cette dernière utilise un réseau interne (croolan) et un réseau global (croonet).

Enfin le gros problème reste la mise à jour d’iOS en orbite. En effet, comme il n’y a pas de contrat particulier avec Apple, des soucis au niveau des vérifications peuvent survenir en raison de la manière dont Apple déploie iOS.

Par conséquent, les iPad font régulièrement des rotations vers la terre pour effectuer les mises à jour avant de revenir sur la station. De cette manière, les équipes au sol peuvent également récupérer les données des appareils -notamment certaines données Santé. Certes, à ce rythme, il serait certainement moins cher de jeter / désorbiter les appareils. Mais ces derniers ont plutôt vocation à descendre et être récupérés.

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Des Apple Watch mais pas d’iPhone sur l’ISS !



Par ailleurs, certains astronautes ont réussi à négocier afin d’emporter leur propre Apple Watch. En revanche, ils ne peuvent pas faire grand chose en dehors de lire l’heure ou de vérifier quelques fonctions de santé. En effet, il n’y pas d’iPhone sur l’ISS…

Dans un avenir assez proche (quelques années ?), il est question d’emporter d’autres générations de tablettes (le stock est renouvelé tous les 4/5 ans) mais aussi des iPod touch. Ces derniers vont être associés à un système de code barre / tag RFID pour effectuer des opérations logistiques et de gestion de stock !

À suivre…

CNES
Space X
NASA
Source des images

La rédaction de Mac4Ever remercie chaleureusement Maurice Marnat du CNES pour ses précieuses informations et les superbes photos et vidéos qu'il nous a communiquées.


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