Données personnelles : Deepseek déjà sous surveillance en Europe
Par Laurence - Publié le
Après sa révolution du début de semaine, Deepseek -nouvelle puissance de l'IA- est dans le viseur des régulateurs européens. Après l’Italie, l’autorité irlandaise de protection des données (DPC) vient d'envoyer une lettre à la start-up chinoise afin d’obtenir des clarifications sur le traitement des données des citoyens irlandais. Cette démarche pourrait déboucher sur une enquête plus large à l’échelle communautaire.
Hier, on apprenait que le régulateur italien des données personnelles avait déjà adressé des demandes similaires à Deepseek, invoquant un
D’après la politique de confidentialité de Deepseek, l’application recueille de nombreuses informations sur ses utilisateurs, parmi lesquelles on trouve le numéro de téléphone, le modèle d’appareil utilisé ou encore les habitudes de frappe. En outre, il est indiqué que ces données sont stockées en Chine et qu’elles peuvent être transmises aux autorités locales sur demande du gouvernement. Ces pratiques soulèvent certaines inquiétudes en Europe, notamment vis-à-vis de l'application du RGPD, qui impose des règles strictes sur le transfert d’informations en dehors de l’UE.
Pour le moment, Deepseek n’a apparemment pas encore répondu aux demandes des autorités irlandaise et italienne. Toutefois, son application mobile a mystérieusement disparu de l’App Store d’Apple et du Play Store de Google en Italie.
Lors d’une conférence de presse, la Commission européenne a également été interrogée sur l’affaire Deepseek. Un porte-parole a insisté sur le fait que
Deepseek suscite également des inquiétudes sur la censure et la liberté d’expression. Les sujets politiquement sensibles en Chine, comme Tiananmen, Taïwan ou les droits de l’homme, sont filtrés sur la plateforme, ce qui pose la question de la conformité de l’IA avec les standards européens en matière de liberté d’information.
Des inquiétudes quant à la collecte des données
Hier, on apprenait que le régulateur italien des données personnelles avait déjà adressé des demandes similaires à Deepseek, invoquant un
risque potentiel élevé pour les données de millions de personnes en Italie. Les autorités européennes souhaitent désormais en savoir davantage sur la collecte, le traitement, le stockage et l'utilisation des données personnelles.
D’après la politique de confidentialité de Deepseek, l’application recueille de nombreuses informations sur ses utilisateurs, parmi lesquelles on trouve le numéro de téléphone, le modèle d’appareil utilisé ou encore les habitudes de frappe. En outre, il est indiqué que ces données sont stockées en Chine et qu’elles peuvent être transmises aux autorités locales sur demande du gouvernement. Ces pratiques soulèvent certaines inquiétudes en Europe, notamment vis-à-vis de l'application du RGPD, qui impose des règles strictes sur le transfert d’informations en dehors de l’UE.
Vers une enquête de la Commission européenne ?
Pour le moment, Deepseek n’a apparemment pas encore répondu aux demandes des autorités irlandaise et italienne. Toutefois, son application mobile a mystérieusement disparu de l’App Store d’Apple et du Play Store de Google en Italie.
Lors d’une conférence de presse, la Commission européenne a également été interrogée sur l’affaire Deepseek. Un porte-parole a insisté sur le fait que
les services proposés en Europe respecteront nos règles, tout en précisant qu’aucune enquête formelle n’était encore lancée à ce stade. Cependant, la situation pourrait évoluer rapidement si de nouvelles infractions au RGPD ou d’autres réglementations européennes étaient découvertes.
Deepseek suscite également des inquiétudes sur la censure et la liberté d’expression. Les sujets politiquement sensibles en Chine, comme Tiananmen, Taïwan ou les droits de l’homme, sont filtrés sur la plateforme, ce qui pose la question de la conformité de l’IA avec les standards européens en matière de liberté d’information.
Alors que les tensions entre les États-Unis, l’Europe et la Chine sur l’intelligence artificielle et la cybersécurité s’intensifient, cette affaire pourrait marquer un tournant dans la régulation des IA chinoises sur le marché européen. Une enquête officielle pourrait non seulement impacter Deepseek, mais également influencer la manière dont l’Europe accueille les technologies chinoises à l’avenir.