Victime de son succès foudroyant, la start-up chinoise Deepseek n'a pas manqué d'attirer l'attention sur son IA. Victime de cyberattaques massives, elle a d'ores et déjà annoncé des mesures temporaires pour protéger ses services, notamment une limitation des nouvelles inscriptions -ce qui peut expliquer pourquoi certains d'entres vous n'arrivent pas à créer leurs comptes.
Une IA qui attire un peu trop l'attention
Sur sa page de statut, DeepSeek indique : en raison d’attaques malveillantes à grande échelle sur les services de Deepseek, nous limitons temporairement les inscriptions afin d’assurer la continuité du service. Les utilisateurs peuvent se connecter comme d’habitude. Nous vous remercions de votre compréhension et de votre soutien. Elle n'a toutefois pas communiqué de détails supplémentaires sur l’origine ou l’impact exact des cyberattaques, mais l’incident met en lumière les défis de sécurité auxquels font face les plateformes d’IA à grande échelle.
Cette cyberattaque survient dans un contexte déjà tendu pour Deepseek, qui avait connu quelques heures auparavant une panne causée par un afflux massif d’utilisateurs. Ce problème, ayant temporairement empêché les nouvelles inscriptions, a toutefois été résolu avant l’annonce de la cyberattaque. Actuellement, Deepseek reste accessible, mais avec des capacités limitées.
Ce type d’attaque rappelle la pression croissante exercée sur les entreprises technologiques, particulièrement celles qui se positionnent sur le marché stratégique de l’IA. La popularité de Deepseek, couplée à son rôle de concurrent direct des géants comme OpenAI ou Stability AI, en fait une cible privilégiée.
Un avenir sous haute surveillance
Alors qu'un nouvel acteur apparait, ces attaques soulignent l’importance de renforcer les infrastructures de sécurité pour faire face aux menaces numériques. Pour l'ensemble des utilisateurs, l’incident ne fait que rappeler les risques liés aux services basés sur l’IA, mais aussi la nécessité (et le coût) pour protéger son écosystème.
En attendant, Deepseek reste accessible, mais avec des capacités limitées, témoignant des défis constants que doivent relever les entreprises à l’avant-garde de l’innovation technologique.
