L'ex-CEO d'Intel, Pat Gelsinger, a choisi DeepSeek pour sa nouvelle startup
Par Laurence - Publié le
L’ancien CEO d’Intel, Pat Gelsinger, n'a pas perdu de temps avant de rebondir vers de nouvelles aventures techs. Il a récemment fondé Gloo, une start-up spécialisée dans le développement de services d’intelligence artificielle. Pour cela, il a fait un choix marginal en optant pour R1, le nouveau modèle d’IA de DeepSeek, pour son service d’IA appelé Kallm, qui proposera un chatbot et d’autres fonctionnalités.
Pat Gelsinger a exprimé son enthousiasme pour R1, affirmant que ses ingénieurs chez Gloo l’utilisent déjà et qu’ils auraient pu opter pour o1 d’OpenAI, mais ont préféré R1. Il ne manque pas d'expliquer ce choix : DeepSeek R1 est open source, contrairement aux solutions fermées d’OpenAI. Cette décision marque un tournant dans le secteur de l’IA et illustre l’attrait croissant des modèles open source face aux alternatives propriétaires.
Pour justifier son choix, il explique que le modèle économique de DeepSeek R1 représente des principes nécessaires aujourd'hui : la baisse des coûts qui favorise une adoption plus large, le modèle fermé serait un frein à l'innovation. S'ils avaient voulu utiliser OpenAI, ils n’auraient eu accès à ses modèles que via des API, limitant ainsi leur flexibilité et leur indépendance.
DeepSeek, une entreprise chinoise spécialisée dans l’IA, s'est faufilée très discrètement dans l'univers de l'IA, où personne ne faisait vraiment attention à cette startup montée dans un labo universitaire de Shanghai. Pourtant, elle a lancé un modèle de raisonnement avancé qui rivalise avec les solutions les plus performantes du marché.
Pire, elle affirme avoir formé ce modèle en seulement deux mois et en utilisant 2 000 GPU H800 de Nvidia, pour un coût estimé à 5,5 millions de dollars. Un exploit, surtout face aux géants de l’IA qui dépensent des milliards dans des infrastructures massives pour développer leurs propres modèles. Ce qui a généré un lundi noir à WallStreet chez toutes les firmes techs, sauf Apple.
Aussi la décision de l'ex-patron d'Intel pourrait encourager d’autres entreprises à suivre le même chemin, mettant à l’épreuve la domination d’OpenAI. Dans un contexte où les coûts d’accès à l’IA explosent, l’approche de DeepSeek tendrait à prouver que l’innovation peut se faire avec des moyens plus réduits, mais tout aussi efficaces. Evidemment cela fait peur, très peur aux acteurs actuels dont les frais de fonctionnement sont tout aussi exponentiels que la croissance de l'IA.
Pourquoi Deepseek
Pat Gelsinger a exprimé son enthousiasme pour R1, affirmant que ses ingénieurs chez Gloo l’utilisent déjà et qu’ils auraient pu opter pour o1 d’OpenAI, mais ont préféré R1. Il ne manque pas d'expliquer ce choix : DeepSeek R1 est open source, contrairement aux solutions fermées d’OpenAI. Cette décision marque un tournant dans le secteur de l’IA et illustre l’attrait croissant des modèles open source face aux alternatives propriétaires.
Pour justifier son choix, il explique que le modèle économique de DeepSeek R1 représente des principes nécessaires aujourd'hui : la baisse des coûts qui favorise une adoption plus large, le modèle fermé serait un frein à l'innovation. S'ils avaient voulu utiliser OpenAI, ils n’auraient eu accès à ses modèles que via des API, limitant ainsi leur flexibilité et leur indépendance.
La folie DeepSeek
DeepSeek, une entreprise chinoise spécialisée dans l’IA, s'est faufilée très discrètement dans l'univers de l'IA, où personne ne faisait vraiment attention à cette startup montée dans un labo universitaire de Shanghai. Pourtant, elle a lancé un modèle de raisonnement avancé qui rivalise avec les solutions les plus performantes du marché.
Pire, elle affirme avoir formé ce modèle en seulement deux mois et en utilisant 2 000 GPU H800 de Nvidia, pour un coût estimé à 5,5 millions de dollars. Un exploit, surtout face aux géants de l’IA qui dépensent des milliards dans des infrastructures massives pour développer leurs propres modèles. Ce qui a généré un lundi noir à WallStreet chez toutes les firmes techs, sauf Apple.
Aussi la décision de l'ex-patron d'Intel pourrait encourager d’autres entreprises à suivre le même chemin, mettant à l’épreuve la domination d’OpenAI. Dans un contexte où les coûts d’accès à l’IA explosent, l’approche de DeepSeek tendrait à prouver que l’innovation peut se faire avec des moyens plus réduits, mais tout aussi efficaces. Evidemment cela fait peur, très peur aux acteurs actuels dont les frais de fonctionnement sont tout aussi exponentiels que la croissance de l'IA.