Preview : The Elder Scrolls Online Mac
Par Arnaud Morel - Publié le
Le 4 avril prochain sortira The Elder Scrolls Online sur Mac, PC, PlayStation 4 et Xbox One, un événement pour les fans de Skyrim, dont l'univers inspire ce MMORPG, édité par Bethesda Softworks. Nous avons eu l'occasion d'essayer le jeu, dont voici une preview, réalisée par Olivier Audy, un habitué de nos colonnes. Un test à la première personne, abordé avec le prisme de Skyrim en tête, avec ce qu'il faut de subjectivité assumée.
Premier point, le jeu nécessite environs 35 Go d'espace disque. Si vous etes equipés d'un SSD comme moi pour votre disque systeme, soyez avertis de la gourmandise du jeu ! À noter qu'il est possible de déplacer le dossier du jeu sur un autre disque dur, apres l'avoir téléchargé via le "Launcher".
Après avoir crée son personnage en jouant du curseur pour caractériser son personnage (sexe, taille, race, clan…), l'aventure commence dans une prison, de laquelle vous devez vous échapper: Cette mission "tutoriel" permet de se faire au jeu. Après quoi vous rejoignez le monde de Tamriel ou l'action se déroulera.
Le maniement de la souris est très simple et rappelle de loin Skyrim: clic droit pour bloquer, clic gauche pour frapper - une pression prolongée permettra de charger une attaque plus puissante. Vous pouvez aussi "interrompre" une attaque spéciale adverse en cliquant sur les boutons droits et gauche pendant un blocage, ce qui permettra de suite de lui rendre la monnaie de sa pièce. Il est aussi possible d'esquiver les coups adverses, et avec un peu d'entrainement, la combinaison des différentes formes de ripostes permet d'atteindre ce qu'on appelle "la finesse parfaite", gratifiée par une killcam à la fin du combat.
Comme dans Skyrim, le combat se déroule en temps réel et non pas tour par tour, ce qui rend l'action plus intéressante et rythmée (à mon gout) que dans un jeu de rôle traditionnel. On se prend donc au jeu rapidement, mais inutile de vous le cacher, il vous faudra un certain temps d'adaptation pour bien maitriser toutes les subtilités du combat.
D'autres fonctions inspirées de son grand frère ont été conservées, comme la futilité (touche contrôle), le sprint (touche MAJ), et bien sur la possibilité de passer en vue subjective avec la molette de la souris !
Coté mission, c'est en se promenant au hasard sur la carte du monde, et au hasard des rencontres, que l'on débloquera des missions, que l'on pourra effectuer - ou pas - dans un ordre précis. Calqué sur le mode de Skyrim, le jeu devient échappe à la traditionnelle linéarité qui peut s'avérer bien souvent ennuyeuse. On se sent donc totalement libre de ses actions… !
Enfin, on pourra bien sur collecter de nombreux éléments ramassées dans la nature sur les monstres ou les adversaires terrassés, pour "crafter", créer des potions alchimiques, etc.
A la sortie de Skyrim, Bethesda avait révolutionné le monde du jeu avec son moteur graphique qui permettait d'obtenir un open world géant, et ce dans même pas 7 Go d'installation. Beaucoup de joueurs avaient été frustrés de ne pas pouvoir jouer en réseau.
Elder Scrolls Online est certes moins poussé graphiquement, mais il reste très agréable - on notera la possibilité d'évoluer sur la carte sans temps de chargement(et quand il y en a, ils sont minimes). De même de nombreux petits détails animés
immergent le joueur dans le monde de Tamriel: papillons voletant, les mouettes sur la plages qui prennent leur envol, les petits singes des temples et les grenouilles dans les endroits marécageux qui s'enfuient au passage du joueur. Jeu en ligne oblige, on est graphiquement en dessous de Skyrim, mais tout cela est quand meme très correct. Sur un Mac Pro 2010 Quad 2,8 Ghz équipé d'une ATI Radeon HD 5570 de 1Go, tout est fluide avec les options au maximum.
L'experience acquise pendant le jeu (qui est gratifiée d'un bonus lorsque l'on joue en équipe) permet de débloquer des compétences (achetées grâce aux "skills points" obtenus au fil du jeu) qui dépendent de votre race ou du type d'arme/amure dans laquelle vous voulez vous spécialiser. À l'instar de Skyrim plus vous utilisez ces skills, plus vous progressez en la matière ! Cela permet de vraiment "personnaliser" son héros. Aussi, chaque progression de niveau vous offrira la possibilité de choisir d'upgrader au choix votre magie, le stamina ou la santé. Un système très "jeu de rôle", où prendra soin de réfléchir avant de débloquer telle ou telle capacité !
Pour mon personnage de test, une elfe des bois (voir Photo d'écran), j'ai débloqué des pouvoirs permettants de tirer une volée de flèches sur une zone précise, une flèche empoisonnée, ou encore m'autorisant à devenir invisible pour quelques secondes !…
Je précise que passé un certain âge (que la décence m'interdira de préciser), l'investissement dans les jeux vidéo est moindre, faute de temps. Les derniers jeux auxquels j'ai beaucoup joués étaient Diablo III et Skyrim, car leur univers graphique et le gameplay étaient assez remarquables. J'avais apprécié dans Skyrim le coté "jeu de rôle à l'ancienne": 'il était tout à fait possible de jouer uniquement un quart d'heure en se promenant sur la carte de Bordeciel et d'arriver à se divertir ludiquement au hasard des rencontres : faire la peau à un nécromant croisé en pleine foret, régler son compte à un Elfe Thalmor hautain rencontré à un carrefour forestier, ou nettoyer une vieille tour en ruine des squelettes qui y ont élu domicile. Elder scrolls online est orienté multijoueurs mais permet aussi de jouer en solo des petites missions courtes (j'ai pas plus tard que tout à l'heure deratisé un jardin agricole grâce à des "oeufs tonnerres"), ce qui permet de s'amuser sans investir trop de temps. Il sera bien entendu tout aussi possible de jouer de grosses campagnes en coopération !…
La sauvegarde est très bien gérée, puisque qu'a chaque redémarrage du jeu, vous repartez exactement au point ou vous avez laissé le jeu.
L'univers est un peu plus coloré que celui de Skyrim, ce qui m'a au départ un peu rebuté (on perd du coup un peu de l'ambiance très "Dark Fantasy" de l'opus precedent), mais les décors soignés font vite oublier la comparaison. Les monstres sont assez impressionnants, très bien travaillés niveau Character design (on pense aux créatures du réalisateur Guillermo del Toro).
Les développeurs ont du faire des concessions: ESO est un jeu à la croisée des chemins - Action, jeu de rôle, et MMORPG. Les combats sont donc plus formatés et statique que dans les jeux d'actions véritables comme Skyrim
Dans Skyrim, on pouvait toucher à tout (objets, livres, armes…), dépouiller intégralement les ennemis rencontrés, et ramasser énorméments de composants lors des escapades champêtres ! (plantes, racines, champignon, etc.) Ce choix est un peu plus limité dans Elder Scrolls online, meme si l'interaction du joueur avec son environnement est très développée.
Aussi, les personnages non joueur (PNJ) sont gérés un peu "automatiquement" … dans certaines missions, si vous vous éloignez de quelques mètres d'un adversaire se trouvant sur votre chemin, le voici qui réapparait avec toute sa barre de vie.
On regrettera surtout qu'il faille un abonnement payant quelque peu onéreux pour jouer au jeu, le forfait mensuel s'élevant à moins de 13 euros… mais cela va sans doutes de pair avec le support des serveurs de jeu qui promettent, quand même, de belles heures d'amusement.
Si je devais jouer à un MMORPG, ça serait celui là. On est vite pris par l'action, et s'y investir entre amis, c'est l'assurance de soirées conviviales et d'aventures épiques. Le mode de jeu très libre et l'atmosphère plus sombre que les jeux concurrents, plaira aux joueurs plus agés ou plus murs, qui ont apprécié les jeux de rôle à l'ancienne comme Warhammer ou Donjons & Dragons. Sur les forums, certains joueurs anticipent même de jouer en mode "jeu de rôle", c'est à dire de respecter l'univers du jeu en s'imposant un language soutenu et en incarnant le mieux possible son personnage. Que tout cela promet !
Le jeu sera vendu, et plutôt cher : 54,99 € pour l'édition standard, et 79,99 € pour l'édition impériale. Chaque achat permet de jouer 30 jours, puis le joueur doit souscrire un abonnement à 12,99 €/mois. autant dire qu'il faut avoir les poches profondes, et être vraiment fan du jeu pourse lancer dans l'aventure.
Niveau exigences techniques :
• Mac OS X 10.7.0 ou plus récent
• Processeur : Intel Core™2 Duo.
• Carte vidéo : Intel HD Graphics 4000, NVIDIA GeForce GT 330M ou ATI Radeon HD 6490M, ou mieux
• Mémoire : 4Go de RAM
• Espace disque : 60Go
Grand fan de Skyrim et de ses enchanteresses étendues "openworld", j'ai salivé à l'idée de pouvoir me plonger dans la version online du jeu, dont la sortie tant attendue est prévue pour avril 2014. Je précise que je n'ai jamais été fan des MMORPG, d'une part pour une question de temps, et de coût mensuel; aussi, les graphismes et les couleurs acidulées de World of Warcraft et consort n'ont jamais été mon fort. D'ou ma passion pour Skyrim, avec ses gammes de couleurs monochromes, terre et grisatres, qui retranscrivent à merveille l'atmosphère des jeux de role à l'ancienne chers à mon coeur de trentenaire, nous précise-t-il.
Premier point, le jeu nécessite environs 35 Go d'espace disque. Si vous etes equipés d'un SSD comme moi pour votre disque systeme, soyez avertis de la gourmandise du jeu ! À noter qu'il est possible de déplacer le dossier du jeu sur un autre disque dur, apres l'avoir téléchargé via le "Launcher".
L'aventure n'attend pas !
Après avoir crée son personnage en jouant du curseur pour caractériser son personnage (sexe, taille, race, clan…), l'aventure commence dans une prison, de laquelle vous devez vous échapper: Cette mission "tutoriel" permet de se faire au jeu. Après quoi vous rejoignez le monde de Tamriel ou l'action se déroulera.
Le maniement de la souris est très simple et rappelle de loin Skyrim: clic droit pour bloquer, clic gauche pour frapper - une pression prolongée permettra de charger une attaque plus puissante. Vous pouvez aussi "interrompre" une attaque spéciale adverse en cliquant sur les boutons droits et gauche pendant un blocage, ce qui permettra de suite de lui rendre la monnaie de sa pièce. Il est aussi possible d'esquiver les coups adverses, et avec un peu d'entrainement, la combinaison des différentes formes de ripostes permet d'atteindre ce qu'on appelle "la finesse parfaite", gratifiée par une killcam à la fin du combat.
Comme dans Skyrim, le combat se déroule en temps réel et non pas tour par tour, ce qui rend l'action plus intéressante et rythmée (à mon gout) que dans un jeu de rôle traditionnel. On se prend donc au jeu rapidement, mais inutile de vous le cacher, il vous faudra un certain temps d'adaptation pour bien maitriser toutes les subtilités du combat.
D'autres fonctions inspirées de son grand frère ont été conservées, comme la futilité (touche contrôle), le sprint (touche MAJ), et bien sur la possibilité de passer en vue subjective avec la molette de la souris !
Coté mission, c'est en se promenant au hasard sur la carte du monde, et au hasard des rencontres, que l'on débloquera des missions, que l'on pourra effectuer - ou pas - dans un ordre précis. Calqué sur le mode de Skyrim, le jeu devient échappe à la traditionnelle linéarité qui peut s'avérer bien souvent ennuyeuse. On se sent donc totalement libre de ses actions… !
Enfin, on pourra bien sur collecter de nombreux éléments ramassées dans la nature sur les monstres ou les adversaires terrassés, pour "crafter", créer des potions alchimiques, etc.
Le graphisme et l'environnement
A la sortie de Skyrim, Bethesda avait révolutionné le monde du jeu avec son moteur graphique qui permettait d'obtenir un open world géant, et ce dans même pas 7 Go d'installation. Beaucoup de joueurs avaient été frustrés de ne pas pouvoir jouer en réseau.
Elder Scrolls Online est certes moins poussé graphiquement, mais il reste très agréable - on notera la possibilité d'évoluer sur la carte sans temps de chargement(et quand il y en a, ils sont minimes). De même de nombreux petits détails animés
immergent le joueur dans le monde de Tamriel: papillons voletant, les mouettes sur la plages qui prennent leur envol, les petits singes des temples et les grenouilles dans les endroits marécageux qui s'enfuient au passage du joueur. Jeu en ligne oblige, on est graphiquement en dessous de Skyrim, mais tout cela est quand meme très correct. Sur un Mac Pro 2010 Quad 2,8 Ghz équipé d'une ATI Radeon HD 5570 de 1Go, tout est fluide avec les options au maximum.
L'évolution de votre personnage…
L'experience acquise pendant le jeu (qui est gratifiée d'un bonus lorsque l'on joue en équipe) permet de débloquer des compétences (achetées grâce aux "skills points" obtenus au fil du jeu) qui dépendent de votre race ou du type d'arme/amure dans laquelle vous voulez vous spécialiser. À l'instar de Skyrim plus vous utilisez ces skills, plus vous progressez en la matière ! Cela permet de vraiment "personnaliser" son héros. Aussi, chaque progression de niveau vous offrira la possibilité de choisir d'upgrader au choix votre magie, le stamina ou la santé. Un système très "jeu de rôle", où prendra soin de réfléchir avant de débloquer telle ou telle capacité !
Pour mon personnage de test, une elfe des bois (voir Photo d'écran), j'ai débloqué des pouvoirs permettants de tirer une volée de flèches sur une zone précise, une flèche empoisonnée, ou encore m'autorisant à devenir invisible pour quelques secondes !…
Votre dévoué testeur a aimé…
Je précise que passé un certain âge (que la décence m'interdira de préciser), l'investissement dans les jeux vidéo est moindre, faute de temps. Les derniers jeux auxquels j'ai beaucoup joués étaient Diablo III et Skyrim, car leur univers graphique et le gameplay étaient assez remarquables. J'avais apprécié dans Skyrim le coté "jeu de rôle à l'ancienne": 'il était tout à fait possible de jouer uniquement un quart d'heure en se promenant sur la carte de Bordeciel et d'arriver à se divertir ludiquement au hasard des rencontres : faire la peau à un nécromant croisé en pleine foret, régler son compte à un Elfe Thalmor hautain rencontré à un carrefour forestier, ou nettoyer une vieille tour en ruine des squelettes qui y ont élu domicile. Elder scrolls online est orienté multijoueurs mais permet aussi de jouer en solo des petites missions courtes (j'ai pas plus tard que tout à l'heure deratisé un jardin agricole grâce à des "oeufs tonnerres"), ce qui permet de s'amuser sans investir trop de temps. Il sera bien entendu tout aussi possible de jouer de grosses campagnes en coopération !…
La sauvegarde est très bien gérée, puisque qu'a chaque redémarrage du jeu, vous repartez exactement au point ou vous avez laissé le jeu.
L'univers est un peu plus coloré que celui de Skyrim, ce qui m'a au départ un peu rebuté (on perd du coup un peu de l'ambiance très "Dark Fantasy" de l'opus precedent), mais les décors soignés font vite oublier la comparaison. Les monstres sont assez impressionnants, très bien travaillés niveau Character design (on pense aux créatures du réalisateur Guillermo del Toro).
Coté regrets…
Les développeurs ont du faire des concessions: ESO est un jeu à la croisée des chemins - Action, jeu de rôle, et MMORPG. Les combats sont donc plus formatés et statique que dans les jeux d'actions véritables comme Skyrim
Dans Skyrim, on pouvait toucher à tout (objets, livres, armes…), dépouiller intégralement les ennemis rencontrés, et ramasser énorméments de composants lors des escapades champêtres ! (plantes, racines, champignon, etc.) Ce choix est un peu plus limité dans Elder Scrolls online, meme si l'interaction du joueur avec son environnement est très développée.
Aussi, les personnages non joueur (PNJ) sont gérés un peu "automatiquement" … dans certaines missions, si vous vous éloignez de quelques mètres d'un adversaire se trouvant sur votre chemin, le voici qui réapparait avec toute sa barre de vie.
On regrettera surtout qu'il faille un abonnement payant quelque peu onéreux pour jouer au jeu, le forfait mensuel s'élevant à moins de 13 euros… mais cela va sans doutes de pair avec le support des serveurs de jeu qui promettent, quand même, de belles heures d'amusement.
Pour conclure…
Si je devais jouer à un MMORPG, ça serait celui là. On est vite pris par l'action, et s'y investir entre amis, c'est l'assurance de soirées conviviales et d'aventures épiques. Le mode de jeu très libre et l'atmosphère plus sombre que les jeux concurrents, plaira aux joueurs plus agés ou plus murs, qui ont apprécié les jeux de rôle à l'ancienne comme Warhammer ou Donjons & Dragons. Sur les forums, certains joueurs anticipent même de jouer en mode "jeu de rôle", c'est à dire de respecter l'univers du jeu en s'imposant un language soutenu et en incarnant le mieux possible son personnage. Que tout cela promet !
Infos complémentaires
Le jeu sera vendu, et plutôt cher : 54,99 € pour l'édition standard, et 79,99 € pour l'édition impériale. Chaque achat permet de jouer 30 jours, puis le joueur doit souscrire un abonnement à 12,99 €/mois. autant dire qu'il faut avoir les poches profondes, et être vraiment fan du jeu pourse lancer dans l'aventure.
Niveau exigences techniques :
• Mac OS X 10.7.0 ou plus récent
• Processeur : Intel Core™2 Duo.
• Carte vidéo : Intel HD Graphics 4000, NVIDIA GeForce GT 330M ou ATI Radeon HD 6490M, ou mieux
• Mémoire : 4Go de RAM
• Espace disque : 60Go