Godus, le nouveau projet de Peter Molyneux, l'un des plus célèbres concepteurs de jeux au monde, auteur de concept novateurs comme Populous - 4 millions d'exemplaire vendus - ou Black & White, ou encore la saga Fable. La spécialité de Molyneux, c'est de mettre le joueur dans une position de dieu, gérant de plus ou moins loin, sa foule de fidèles . Allez, jouer les Dieu, c’est bon pour pour l'égo.
Godus, qui a été lancé comme projet kickstarter, ne déroge pas à la règle. Le joueur est dieu, un dieu indéterminé, qui pourra être plus ou moins sympa avec ses adorateurs, pour leur inspirer l'amour, ou un craintif respect. On retrouve là l'esprit de Black & White, mais dans un univers graphique très différent, où l'on retrouve une inspiration à la Minecraft.
Dans un premier temps, il faut développer notre civilisation. Pour ça, tout dieu que l'on soit, on se transforme en terrassier pour aplanir et nettoyer le terrain. Les humains s'emploient alors à y construire des habitations, plus ou moins vaste suivant l'espace libéré. Au bout d'un moment, la nature étant bien faite, ceux-ci se reproduisent - un petit drapeau apparaît sur la maison - et vous pouvez alors lancer ces nouveaux venus dans votre monde à la conquête des terres vierges. Parsemés sur le terrain, des trésors cachés vous apportent des ressources ou des compétences. Assez rapidement, vos humains se diversifient, et les options se multiplient. Bientôt, Dieu créé des villages, plus productifs, simplement en plantant un panneau au centre de celui-ci.
L'adoration de vos fidèles fait des bulles, en vrai. De bulles roses qui grossissent, au dessus des maisons, ou au centre des villes, et que vous captez en les éclatant. C'est rigolo, et ça fait une petite musique mignonne comme tout. Ces points de croyances permettent de modeler le terrain ou de jouer avec vos pouvoirs divins.
Parallèlement à l’évolution de son monde principal, notre dieu-joueur peut aussi afrronter ses congénères, avec une difficulté et des compétences croissances. D'abord, les deux joueurs se retrouvent sur un même territoire et doivent réussir à faire augmenter leur population plus vite que leur concurrent. Puis, l'affaire vire sanglante et belliqueuses, tandis que les humains rouge et bleu luttent pour la domination ultime du terrain. Ces incises guerrières permettent de collecter des ressources pour votre monde principal.
Godus n'est pas encore réellement disponible, le jeu est en bêta privée (et payante, 18,99 €)et l'équipe de 22Cans estime qu'il n'est complet qu'à 41 %, sans donner de date de sortie finalisé. De cette manière, nous prenons le temps d'étudier les commentaires des utilisateurs et leurs façons de joue, pour affiner Godus, précise 22Cans. Mais, malgré ce stade préliminaire, Godus est déjà une belle réussite. Un univers intrigant, un parti pris graphique réussi, un chouette environnement sonore et un jeu complexe, évolutif autant qu'intrigant.
