Modern Combat : Domination, du FPS sans compromis
Par Arnaud Morel - Publié le
Un portage rapide
D'emblée, l'écran d'accueil qui apparait un brin pixelisé. L'interface est réduite au maximum, de même que les paramétrages : résolution (jusqu'au 27"), finesse des textures et balance musique/bruitages. C'est tout. Conséquence positive de ce portage, le titre est léger et tournera très bien même sur des configurations limitées. Nous l'avons, par exemple, testé sur un MacBook 2GHz équipé du seul chipset NVidia 9400M 256 Mo. Il ne fonctionne pas avec les chipsets GMA par contre. Il tournait à merveille. Sur un iMac Core i7 Radeon 4850 512 Mo, il tourne à pleine résolution détails au maximum sans aucune saccade.
Le jeu, complet, pèse 800 Mo. L'ascétisme, ça a du bon.
Gameloft recommande un Core2Duo 1,86 GHz, et une carte 256 Mo minimum, le chipset NVidia étant le minimum nécessaire. 2 Go de RAM et Mac OS X 10.6.6 sont également exigés.
Très bon FPS orienté action
Modern Combat : Domination n'est pas une simulation poussée mais bien un FPs orienté arcade. La prise en main est simple, les commandes peu nombreuses et l'action est au rendez-vous. Si un mode solo est proposé, le titre est fortement orienté multi-joueurs et propose 5 arènes différentes. C'est peu mais les niveaux sont assez vastes et correctement modélisés.
La précision des déplacements et des tirs s'avère excellente, le choix des armes aussi, divers pistolets, fusils, fusils mitrailleurs et fusils de précision. Le joueur doit s'équiper, à ses frais, en gagnant de l'argent au fur et à mesure de sa progression. Un classement mondial est proposé.
Niveau graphique, si la modélisation et la capture de mouvements pour les joueurs est excellentes, les décors sont plutôt simples. On reste assez loin du niveau d'un Call of Duty. Cependant, l'ensemble est plus qu'acceptable et, comme déjà précisé, ouvert aux petites configurations.
Handicapé du social
Les jeux en réseaux ont leurs règles, et l'une d'entre elles est de pouvoir communiquer avec les autres joueurs. Soit pour fanfaronner, après un coup pitoyable, soit pour se cordonner. Rien de ça ici, aucune fonction de chat n'est proposée. Pire, il n'est même pas possible de retrouver un partenaire de jeu déterminé. Lorsque vous voulez rejoindre une partie, vous ne pouvez pas rechercher vos partenaires. Vous spécifiez simplement le type de jeu, et la carte, et le logiciel vous connecte à une partie choisie pour vous. Le choix d'un serveur performant niveau Ping n'est ainsi pas permis. Heureusement, nous n'avons jamais vu ou expérimenté de ralentissement durant ce test. Un mode LAN, pour jouer sur un réseau local, est proposé.
Des modes de jeux un peu innovants
Cette absence de fonctions sociales est d'autant plus dommageable que Modern Combat : Domination se montre assez inventif au niveau de modes de jeux. Les classiques sont là : match libre, match par équipe, domination et, attachés à certaines cartes, sont proposés des modes plus spécifiques. Un mode escorte, où vous devez protéger l'un des joueurs, un mode extraction, où vous devez conduire un joueur à une zone d'extraction ou encore un mode où vous devez active, ou empêcher d'activer, un missile.
Bien mais incomplet
Soyons honnête, on s'amuse bien avec Modern Combat : Domination. L'action est au rendez-vous l'adrénaline et l'adresse aussi. On est d'autant plus frustrés par un portage qui nous semble un peu vite expédié. Le titre gagne, sur Mac, son brevet pour gamers mais passe à côté de la couronne d'excellent FPS. Espérons que Gameloft enrichisse son titre de nouvelles cartes, et de fonctions de contact entre joueurs et Modern Combat : Domination sera alors un jeu digne de figurer dans toutes les bonnes ludothèques.
Modern Combat : Domination