Max Payne, le test Mac4Gamer.com !
Par Contributeur - Publié le
Un mec qui a de la Payne…
Monsieur Payne est un flic sérieux de la ville de New York et un mari fidèle et attendri. Un bon matin, Payne décida de renoncer à sa carrière de policier pour se consacrer à sa vie de famille et voir grandir son enfant. Mais les gens heureux n’ont jamais fait de très bons héros et la vie de Max est complètement chamboulée le jour où il trouve sa femme et son gosse sauvagement assassinés. C’est là que vous prenez pour la première fois le contrôle de Mister Payne, vous avez vite fait de trouver les trois psychopates auteurs de ce massacre et de les envoyer faire un séjour en enfer. Mais cela ne suffira pas à notre ami pour assouvir sa vengeance. Il décide alors de s’engager dans une section spéciale de la police et de consacrer toute sa vie à son travail.
Malheureusement, Max n’est pas un homme chanceux, et c’est trois ans plus tard, lors d’un rendez-vous de routine avec un agent au courant de son infiltration dans la mafia, qu’il va se retrouver, malgré lui, entraîner dans un engrenage fatal.
Payne est alors rendu responsable de la mort d’un gang de braqueurs de banque, mais accusé a tort de l’assassina de son collègue, il devient un fugitif. Recherché par la police, traqué par diverses mafias, une secte et un trafiquant d’armes, Max ne sait plus ou se ranger. Cependant, il est convaincu que le meurtre de sa famille n’est pas juste la conséquence d’un cambriolage qui a mal tourné. Alors Max devient tout rouge et se fâche très fort et sa vengeance sera terrible ! Gare a ceux qui se mettront en travers de son chemin !
Ces quelques phrases vous expliquent les grandes lignes du scénario. On reconnaît le cliché du héro vengeur et solitaire. L’histoire est présentée de manière originale, sous forme de bande dessinée avec des scènes fixes à la place des dessins. Le style est assez particulier et contribue énormément à l’ambiance du jeu. Voilà déjà un bon point !
Une ambiance qui assure un Max !
L’ambiance… Le jeu n’aurait pas eu tant de succès sur les autres plateformes si l’ambiance n’était pas aussi bien restituée. Et c’est dès les premières minutes de jeu que l'on est mit dans le bain ! Les voix anglaises collent tout à fait avec les personnages, les bruitages, sans être exceptionnel, sont corrects et la musique se déclenche aux moments clés du jeu. L’éclairage et les textures donnent le ton, des environnements glauques, cruels de realismes au début du jeu puis des maisons et des bâtiments luxieux.
Le gameplay n’est absolument pas fait pour les amateurs de réflexion, Max Payne est un pur jeu d’action et ne cherche pas à faire dans la subtilité. On avance , on tire, on avance, on tire, etc… Bref, c’est très linéaire mais l’apport du Time Bullet rend le gameplay pas si inintéressant qu’il n’y paraît et même plutôt jouissif !
Time Bullet, un Max de style !
Time Bullet, kesako ? Et bien tout le monde a vue Matrix, vous vous souvenez quand Neo esquive gracieusement les balles des Agents, toute l’action est au ralenti, les balles, les mouvements des personnages, tout ! Et bien Max Payne reprend ce principe et en appuyant sur une touche, vous aurez la possibilité de ralentir le temps et de vous adonner à des actions spectaculaires. Une pièce rempli d’ennemis ? Roulade suivi d’un plongeon, tout en vidant un chargeur sur les méchants, et c’est fini ! Le Time Bullet a ses avantages (actions spectaculaires, grosse claque au gameplay…) mais aussi ses défauts… En effet, une fois bien acquis le Time Bullet devient une arme redoutable et le jeu devient tout de suite beaucoup plus simple pour qui l’use sans cesse.
Le moteur physique du jeu est là pour renforcer en efficacité ce système. Celui-ci trace dans les moindres détails les balles tout en 3D et suit méticuleusement la trajectoire de ces dernières. La précision est donc au rendez-vous et l’on se plait à essayer de faire les plus beau headshot de notre vie ! Les impacts sont eux aussi très bien rendus et sous une fusillade les objets environnent volent en éclats. Petit bémol, la gestion des collisions des personnages est très discutable et il n’est pas rare de voir les ennemis s’incruster la moitié du corps dans un mur lors de leurs chutes…
Les graphismes sont assez impressionnants, la qualité des textures, des personnages, des jeux de lumière vous laissent sur le cul. Et puis en sacrifiant quelques options le jeu est jouable sur les machines les plus modestes.
Un Max de Payne a la fin du jeu !
Un joueur moyen mettra une quinzaine d’heures à finir le jeu, c’est court, mais comme on dit, il vaut mieux avoir un jeu court et de bonne qualité qu' un jeu long et bon à faire un séjour éternel au placard.
Au premier démarrage du jeu seul le mode facile est disponible, deux autres modes (moyen et très dur) seront débloqués au fur et à mesure que vous recommencerez le jeu dans un niveau plus élevé. Vous aurez aussi accès au Minute Mode, qui consiste à terminer le jeu en un temps donné, chaque ennemi abattu rapportant des secondes supplémentaires. Ce dernier n’a pas un grand intérêt et vous donne juste l’occasion d’apprendre le déroulement du jeu sur le bout des doigts (je flingue le gars ici ensuite je monte, je prends la clé…). De plus les modes moyen et très dur ne rendent pas le jeu plus intéressant, hormis le fait de se retaper l’aventure que l’on connaît par cœur avec des ennemis plus coriaces, quelques méchants et d’événements supplémentaires auraient peut-être allongé la durée de vie…
Un quelconque mode multijoueur est absent, mais on a du mal à voir quel intérêt celui-ci aurait-il eu sans le Time Bullet (difficile a introduire en multijoueur…), alors ça ne doit pas être une trop grosse perte…
En bref, Max Payne c’est un concentré d’action, d’ambiance de feu, de gameplay qui tue et un fameux Bullet Time qui donne une sacrée dose de nouveauté dans le genre action. On regrettera la mauvaise réalisation des niveaux de difficulté et quelques bugs mineurs, hormis ça le jeu est la nouvelle référence en termes d’action sur Macintosh !