Summoner, le test Mac4Ever
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Présentation
Summoner, du studio américain Volition, vous plonge dans la peau de Joseph, un type tout gentil et tout brave qui, manque de chance pour lui, naît avec la marque de l’invocateur. Joseph ne sait alors pas qu’il est l’acteur d’une très grande prophétie jusqu’au jours où son village est attaqué par des pillards, il libéra alors involontairement ses pouvoirs, invoquant un gigantesque monstre qui balaya les pillards mais détruisit aussi son village et ses habitants.
Rongé par les remords, Joseph décida de se réfugier dans le village de Masad. Là il pense trouver un havre de paix pour recommencer sa vie, mais le destin en décida autrement... Bref durant toute l’aventure Joseph doit apprendre à se connaître, à trouver les 5 annaux d’invocation qui lui donneront la possibilité de maîtriser son pouvoir mais aussi effectuer la prophétie selon laquelle il éliminera l’Empereur d’Orenia, un vil tyran.
Pour cela Joseph devra se constituer un groupe de 4 aventuriers, chacun des personnages ayant sa propre histoire et un lien particulier avec joseph.
Polygone quand tu nous tiens
L’aventure va vous entraîner dans des décors médiéval surprenant, magnifique et gigantesque où l’immersion est instantanée !
Un excellent point pense t-on, jusqu’à ce qu’on passe son temps à éviter de se perdre ! Mais c’est quand même un vrai plaisir de se balader dans la citée de Lenele par exemple, modélisé à grands renforts de polygones. Mais gare à vous, sans concentration préparez-vous à de bonnes crises de nerfs...
Un gameplay très spécial
Le jeu se joue entièrement en vue 3eme personne, les déplacements et les interactions avec les PNJ (personnage non joueur) sont standards mais le jeu se distingue dans les combats, très spécial : entièrement en temps réel, on désigne une cible à ses personnages et on tape dessus.
On ne peut contrôler qu’un seul personnage à la fois, les autres étant dirigés par l’ordinateur selon une IA que l’on aura défini (agressive, défensive, utilise la magie ou non...).
Il est possible de passer d’un personnage à l’autre à n’importe quel moment. L’utilisation de sorts tels que des boules de feu ou des météorites et de compétences spéciales comme la capacité à renverser l’adversaire viendront donné un peu de pèche au combat qui sont d’une lourdeur abominable et doté d’un système de combos qu’il faut effectuer selon un timing très serré (comme dans Vagrant Story pour les connaisseurs).
Le développement des persos est basé sur des points d’expériences que l’on acquiert au fil des combats et en remplissant des quêtes qui permettront d’apprendre de nouveaux sorts et compétences (chaque personnage possède ses propres talents), Joseph sera donc capable au fil de l’aventure d’invoquer des créatures de plus en plus impressionnantes comme un Minotaure ou des dragons.
Les quêtes parlons-en, il en existe deux type : les quêtes obligatoires, indispensables pour avancer dans le jeu et les innombrables quêtes secondaires qui ne sont là que pour vous embrouiller et vous submerger d’informations plus ou moins inutiles…
Volition à beaucoup taffé.
Ca c’est certain le jeu reflète un travail acharné de la part des développeurs que se soit dans les décors ou encore le background et l’histoire hyper travaillé mais surdéveloppé qui risque de vous noyer sous une tonne de noms, de prophétie et d’historique.
Volition a fait de son mieux et Summoner s’inscrit comme un jeu pas comme les autres. Des cuts-scenes bien réalisé, une interface intuitive, Summoner aurait pu être un titre incontournable.
Pour conclure.
Un RPG destiné aux persévérants qui aime déambuler des heures durant dans un univers médiéval-fantastic d’une grande richesse.