Nintendo réclame 7,5 millions de dollars à ce streamer, mais pourquoi ?
Par Vincent Lautier - Publié le
Nintendo a intenté un procès contre Jesse Keighin, un streamer mieux connu sous le pseudonyme
Cette action, visant à défendre les droits d’auteur de Nintendo, constitue un nouveau chapitre dans la lutte de l’entreprise contre le piratage. Selon Nintendo, Keighin aurait diffusé des versions piratées d’au moins dix jeux populaires, parmi lesquels Mario & Luigi : Brothership, Super Mario Party Jamboree, et The Legend of Zelda : Echoes of Wisdom. Ces contenus, partagés en avant-première à plusieurs reprises depuis 2022, auraient été proposés via des chaînes de streaming que Nintendo tentait de faire supprimer.
Keighin, un peu récalcitrant, aurait systématiquement recréé de nouvelles chaînes après chaque fermeture, affirmant même disposer d’une multitude de comptes en réserve pour contourner les suspensions. Nintendo, dans sa plainte, mentionne qu’en plus de diffuser des jeux piratés, Keighin aurait encouragé ses spectateurs à utiliser des émulateurs comme Ryujinx et Yuzu pour jouer aux jeux Switch sans console, partageant des liens vers ces outils sur ses plateformes. Cette incitation au piratage aurait, selon Nintendo, nui à son modèle économique et compromis l’effet de surprise pour ses clients lors du lancement des jeux.
Nintendo demande en dédommagement un montant de 150 000 dollars pour chaque violation, ce qui pourrait porter la somme réclamée à 7,5 millions de dollars pour les diffusions identifiées. En plus de cette compensation financière, Nintendo cherche également à obtenir une injonction pour faire supprimer tout le contenu illicite publié par Keighin, ainsi que la saisie de tout matériel en lien avec ses activités de piratage, en particulier ses ordinateurs et disques durs.
Cette action judiciaire montre une fois encore la détermination de Nintendo à protéger ses produits et à dissuader le piratage, dans un contexte où l’accès aux copies piratées est facilité par des outils d’émulation de plus en plus accessibles, même autour de la Switch. Avec cette poursuite, Nintendo envoie un message clair : le piratage, et en particulier la diffusion de jeux avant leur sortie, expose à des conséquences juridiques de haut niveau.
EveryGameGuru, pour diffusion non autorisée de jeux piratés avant leur sortie.
Nintendo est toujours très à cheval sur le piratage
Cette action, visant à défendre les droits d’auteur de Nintendo, constitue un nouveau chapitre dans la lutte de l’entreprise contre le piratage. Selon Nintendo, Keighin aurait diffusé des versions piratées d’au moins dix jeux populaires, parmi lesquels Mario & Luigi : Brothership, Super Mario Party Jamboree, et The Legend of Zelda : Echoes of Wisdom. Ces contenus, partagés en avant-première à plusieurs reprises depuis 2022, auraient été proposés via des chaînes de streaming que Nintendo tentait de faire supprimer.
Un streamer déterminé…
Keighin, un peu récalcitrant, aurait systématiquement recréé de nouvelles chaînes après chaque fermeture, affirmant même disposer d’une multitude de comptes en réserve pour contourner les suspensions. Nintendo, dans sa plainte, mentionne qu’en plus de diffuser des jeux piratés, Keighin aurait encouragé ses spectateurs à utiliser des émulateurs comme Ryujinx et Yuzu pour jouer aux jeux Switch sans console, partageant des liens vers ces outils sur ses plateformes. Cette incitation au piratage aurait, selon Nintendo, nui à son modèle économique et compromis l’effet de surprise pour ses clients lors du lancement des jeux.
7,5 millions réclamés
Nintendo demande en dédommagement un montant de 150 000 dollars pour chaque violation, ce qui pourrait porter la somme réclamée à 7,5 millions de dollars pour les diffusions identifiées. En plus de cette compensation financière, Nintendo cherche également à obtenir une injonction pour faire supprimer tout le contenu illicite publié par Keighin, ainsi que la saisie de tout matériel en lien avec ses activités de piratage, en particulier ses ordinateurs et disques durs.
Cette action judiciaire montre une fois encore la détermination de Nintendo à protéger ses produits et à dissuader le piratage, dans un contexte où l’accès aux copies piratées est facilité par des outils d’émulation de plus en plus accessibles, même autour de la Switch. Avec cette poursuite, Nintendo envoie un message clair : le piratage, et en particulier la diffusion de jeux avant leur sortie, expose à des conséquences juridiques de haut niveau.