Toute l’équipe éditrice du jeu Stray démissionne le même jour
Par Vincent Lautier - Publié le
Annapurna Interactive, l’éditeur derrière des jeux comme l’excellent Stray, Outer Wilds et What Remains of Edith Finch, traverse une crise majeure après la démission de ses 25 employés. Cette décision collective et surprenante fait suite à des négociations infructueuses avec Megan Ellison, propriétaire d’Annapurna Pictures, maison mère de la division jeux vidéo. L’équipe, menée par son président Nathan Gary, souhaitait transformer Annapurna Interactive en une entité indépendante, mais Ellison a mis fin aux discussions, provoquant cette démission massive.
La communauté du jeu vidéo est clairement en émoi face à cet événement inattendu, notamment les studios qui collaborent avec Annapurna Interactive pour la production, le financement et la distribution de leurs projets. Une vraie incertitude plane désormais sur l’avenir de ces collaborations, car l’éditeur joue un rôle crucial dans la gestion et le soutien des développeurs indépendants.
En réponse à ces inquiétudes, un porte-parole d’Annapurna Pictures a tenté de rassurer les partenaires, affirmant que tous les projets en cours seraient maintenus (par on ne sait quel miracle). Hector Sanchez, nouveau président d’Annapurna Interactive, a également promis que les postes vacants seraient rapidement comblés et que les contrats existants seraient honorés. Très franchement, le doute persiste quant à l’impact de cette crise sur les projets à venir, mais pourquoi pas.
Parmi ces projets figurent plusieurs titres attendus, tels que Blade Runner 2033: Labyrinth, Ghost Bike et Wanderstop. Annapurna Interactive avait récemment pris un tournant plus audacieux en développant ses propres jeux. La démission de toute l’équipe pourrait freiner cette ambition. Blade Runner 2033: Labyrinth, en particulier, était perçu comme un projet vital pour l’éditeur.
Cette vague de démissions reflète un contexte plus large de tensions dans l’industrie du jeu vidéo, où de nombreux studios sont confrontés à des difficultés économiques et des restructurations. Certains ferment ou licencient, tandis qu’Annapurna Interactive fait face à une situation inverse, avec ces départs volontaires (dans une certaine mesure, en tout cas). Cet événement est aussi un bon exemple des défis que rencontrent les entreprises de divertissement qui tentent de concilier les exigences du cinéma et du jeu vidéo, parfois très différentes, avec des rythmes et des attentes qui peuvent se heurter.
Pour Annapurna Interactive, l’avenir reste donc incertain. Megan Ellison devra prouver que la fusion entre les divisions jeux vidéo et cinéma peut fonctionner sur le long terme, et l’évolution de cette situation sera suivie de près par toute l’industrie, en particulier par les développeurs qui comptent sur l’éditeur pour faire aboutir leurs projets.
Une situation inédite
La communauté du jeu vidéo est clairement en émoi face à cet événement inattendu, notamment les studios qui collaborent avec Annapurna Interactive pour la production, le financement et la distribution de leurs projets. Une vraie incertitude plane désormais sur l’avenir de ces collaborations, car l’éditeur joue un rôle crucial dans la gestion et le soutien des développeurs indépendants.
En réponse à ces inquiétudes, un porte-parole d’Annapurna Pictures a tenté de rassurer les partenaires, affirmant que tous les projets en cours seraient maintenus (par on ne sait quel miracle). Hector Sanchez, nouveau président d’Annapurna Interactive, a également promis que les postes vacants seraient rapidement comblés et que les contrats existants seraient honorés. Très franchement, le doute persiste quant à l’impact de cette crise sur les projets à venir, mais pourquoi pas.
Parmi ces projets figurent plusieurs titres attendus, tels que Blade Runner 2033: Labyrinth, Ghost Bike et Wanderstop. Annapurna Interactive avait récemment pris un tournant plus audacieux en développant ses propres jeux. La démission de toute l’équipe pourrait freiner cette ambition. Blade Runner 2033: Labyrinth, en particulier, était perçu comme un projet vital pour l’éditeur.
Une industrie sous tension
Cette vague de démissions reflète un contexte plus large de tensions dans l’industrie du jeu vidéo, où de nombreux studios sont confrontés à des difficultés économiques et des restructurations. Certains ferment ou licencient, tandis qu’Annapurna Interactive fait face à une situation inverse, avec ces départs volontaires (dans une certaine mesure, en tout cas). Cet événement est aussi un bon exemple des défis que rencontrent les entreprises de divertissement qui tentent de concilier les exigences du cinéma et du jeu vidéo, parfois très différentes, avec des rythmes et des attentes qui peuvent se heurter.
Pour Annapurna Interactive, l’avenir reste donc incertain. Megan Ellison devra prouver que la fusion entre les divisions jeux vidéo et cinéma peut fonctionner sur le long terme, et l’évolution de cette situation sera suivie de près par toute l’industrie, en particulier par les développeurs qui comptent sur l’éditeur pour faire aboutir leurs projets.