Les V-bucks dans la cible d’UFC-Que Choisir
Par Vincent Lautier - Publié le
UFC-Que Choisir, en collaboration avec la CLCV et 20 autres associations européennes, a déposé une plainte contre sept éditeurs de jeux vidéo, dont Activision Blizzard, Epic Games et Ubisoft. La plainte vise des pratiques jugées trompeuses concernant l’utilisation des monnaies virtuelles dans des jeux populaires comme Fortnite, Minecraft et Clash of Clans. Selon l’association, ces pratiques compliquent la compréhension du coût réel des achats effectués dans les jeux.
Vous le savez, les monnaies virtuelles, comme les V-bucks ou les gemmes, sont souvent utilisées pour acquérir des objets en cours de jeu. Sachant cela, l’UFC-Que Choisir dénonce le manque de transparence autour de ces systèmes de conversion, rendant difficile pour les consommateurs de savoir combien ils dépensent réellement. Dans certains cas, les joueurs doivent acheter plus de monnaie virtuelle que nécessaire, ce qui les pousse à dépenser davantage que prévu. Un peu comme si vous deviez acheter un bon de 15€ pour l’échanger contre un kebab à 6€ dans le grec en bas de chez vous.
Sur son site, l'UFC-Que Choisir montre quelques exemples de surcouts cachés :
Ces pratiques sont particulièrement problématiques pour les jeunes joueurs, qui sont toujours la cible principale de ces mécanismes. En effet, une fois qu’une partie de la monnaie virtuelle est utilisée, le solde restant est souvent insuffisant pour un nouvel achat, incitant à de nouveaux paiements. Ce modèle crée, selon les associations, un cercle vicieux de dépenses qui échappe complètement au contrôle des jeunes joueurs (et parfois à leurs parents).
L’UFC-Que Choisir et ses partenaires appellent donc à une réglementation plus stricte pour encadrer ces pratiques. Ils demandent que les prix des objets en jeu soient affichés en euros, tout simplement, afin de rendre les transactions plus claires pour les consommateurs. L’association plaide également pour l’interdiction des monnaies virtuelles payantes, qu’elle considère comme contraires à une consommation dite
Cette plainte s’inscrit dans un contexte plus large où de nombreuses voix, même de joueurs réguliers, s’élèvent contre la monétisation croissante des jeux vidéo, notamment à travers les microtransactions. Si cette procédure va à son terme, les éditeurs de jeux vidéo pourraient être contraints de revoir leurs systèmes de monétisation pour plus de transparence.
L’UFC-Que Choisir espère que cette action entraînera une évolution des pratiques commerciales dans le secteur des jeux vidéo. La Commission européenne, ainsi que la DGCCRF, sont maintenant saisies de l’affaire, et une réponse législative pourrait suivre pour encadrer plus strictement ces pratiques.
Que pensez-vous de ce type de procédure ? Est-ce que cela vous semble excessif ou plutôt justifié ? On attend vos commentaires.
Les V-bucks de Fortnite pointés du doigt
Vous le savez, les monnaies virtuelles, comme les V-bucks ou les gemmes, sont souvent utilisées pour acquérir des objets en cours de jeu. Sachant cela, l’UFC-Que Choisir dénonce le manque de transparence autour de ces systèmes de conversion, rendant difficile pour les consommateurs de savoir combien ils dépensent réellement. Dans certains cas, les joueurs doivent acheter plus de monnaie virtuelle que nécessaire, ce qui les pousse à dépenser davantage que prévu. Un peu comme si vous deviez acheter un bon de 15€ pour l’échanger contre un kebab à 6€ dans le grec en bas de chez vous.
Sur son site, l'UFC-Que Choisir montre quelques exemples de surcouts cachés :
Ces pratiques sont particulièrement problématiques pour les jeunes joueurs, qui sont toujours la cible principale de ces mécanismes. En effet, une fois qu’une partie de la monnaie virtuelle est utilisée, le solde restant est souvent insuffisant pour un nouvel achat, incitant à de nouveaux paiements. Ce modèle crée, selon les associations, un cercle vicieux de dépenses qui échappe complètement au contrôle des jeunes joueurs (et parfois à leurs parents).
Afficher les prix en euros, tout simplement
L’UFC-Que Choisir et ses partenaires appellent donc à une réglementation plus stricte pour encadrer ces pratiques. Ils demandent que les prix des objets en jeu soient affichés en euros, tout simplement, afin de rendre les transactions plus claires pour les consommateurs. L’association plaide également pour l’interdiction des monnaies virtuelles payantes, qu’elle considère comme contraires à une consommation dite
responsable.
Cette plainte s’inscrit dans un contexte plus large où de nombreuses voix, même de joueurs réguliers, s’élèvent contre la monétisation croissante des jeux vidéo, notamment à travers les microtransactions. Si cette procédure va à son terme, les éditeurs de jeux vidéo pourraient être contraints de revoir leurs systèmes de monétisation pour plus de transparence.
L’UFC-Que Choisir espère que cette action entraînera une évolution des pratiques commerciales dans le secteur des jeux vidéo. La Commission européenne, ainsi que la DGCCRF, sont maintenant saisies de l’affaire, et une réponse législative pourrait suivre pour encadrer plus strictement ces pratiques.
Que pensez-vous de ce type de procédure ? Est-ce que cela vous semble excessif ou plutôt justifié ? On attend vos commentaires.