Le marché des éditeurs de jeux vidéo est en pleine effervescence et de grandes manœuvres commerciales se préparent en coulisse.
Selon les informations du site Puck, Electronic Arts serait depuis quelque temps à la recherche d'un repreneur ou d'une fusion (permettant à Andrew Wilson de rester dirigeant) et aurait approché plusieurs partenaires potentiels, dont Apple, Amazon ou encore Disney, sans qu'aucun ne soit réellement intéressé. Le dirigeant de Comcast, Brian Roberts, aurait également tenté d'approcher Andrew Wilson afin de créer une fusion Electronic Arts/NBCUniversal, mais l'accord aurait échoué pour de multiples raisons, dont le montant de la transaction et la structure de l'entreprise qui en aurait découlé.
Electronic Arts reste un géant de l'industrie, mais les différents rachats (Bathesda et Activision Blizzard par Microsoft, Bungie par Sony, une partie des grandes licences Square Enix par Embracer) montrent que la tendance est à la création de véritables mastodontes. Electronic Arts est également à l'aube de grands changements, comme l'abandon de la licence FIFA pour une simulation de football qui prendra désormais le nom d'EA Sports FC, avec le risque que les joueurs ne suivent pas et que cette manne financière se tarisse (et pourquoi pas à la faveur d'un autre éditeur qui reprendrait la coûteuse licence FIFA). Selon le porte-parole d'EA, la firme est fière actuellement de sa position de force et de sa croissance, avec un portefeuille de jeux incroyables créé par des équipes talentueuses, prédit un avenir brillant, et se refuse à commenter les rumeurs et spéculations quant aux éventuelles fusions et acquisitions.
