Après une bien morne Wii U, Nintendo a su rebondir et miser sur le bon cheval avec la Switch.
La console sortie en mars 2017 a fait un véritable carton avec 103,5 millions d'exemplaires ayant trouvé preneur à ce jour (dont 81,6 millions pour la version originelle, 17,9 millions pour la version Lite -qui du coup ne peut pas switcher entre console portable et de salon- et 4 millions pour la récente variante OLED). La switch s'installe ainsi à la cinquième place du classement des consoles les plus vendues de l'histoire (avec les PlayStation 2, Nintendo DS et Game Boy Color sur les trois premières places, Nintendo occupant ainsi trois des cinq premières places).
La Nintendo Switch a donc dépassé la Wii (101, 6 millions) et pourrait bientôt ravir sa quatrième place à la PlayStation 4 (dont les ventes ont considérablement ralenti suite à la commercialisation de la nouvelle génération de Sony, qui a du mal à satisfaire la demande à cause de la pénurie de composants) qui affiche un total de 116,9 millions de consoles vendues.
Avec sa puce Nvidia Tegra X1 qui n'est pas de première jeunesse, la Switch n'est pas un foudre de guerre au niveau de la puissance -et cela permet d'ailleurs à Nintendo d'afficher une insolente rentabilité- mais ce n'a jamais été le point fort du constructeur qui mise surtout sur ses excellentes licences pour afficher des chiffres impressionnants (plus de 766 millions de jeux Switch écoulés à ce jour, dont plus de 75% sont des jeux Nintendo).
Reste donc à tirer notre Cappy chapeau à la firme de Kyoto qui a su rester compétitive, et peut-être pour les plus vieux expérimentés à verser une petite larme en forme de hérisson en pensant avec nostalgie aux parties endiablées sur les consoles de Sega -de la Master System à la Dreamcast, qui m'a valu mon premier tour à la fourrière, m'étant garé comme un sagouin en hâte pour aller la quérir les yeux embués de bonheur- qui auront finalement été plus fortes que toi, mais pas que Big N.
