Vous n’avez pas de Linky ? Vous allez payer !
Par Vincent Lautier - Publié le
À compter du 1ᵉʳ août 2025, les foyers qui refusent encore le compteur communicant Linky devront s’acquitter de frais spécifiques. Cette mesure, portée par la Commission de régulation de l’énergie (CRE), vise à compenser les coûts associés au maintien des anciens compteurs et à encourager l’adoption du dispositif, généralisé depuis 2015.
Je ne sais pas vous, mais par chez moi, dans les Cévennes, il y a toujours énormément de personnes qui refusent et militent contre le Linky. Depuis son lancement en 2015, ce compteur
Pour couvrir ces frais, la CRE prévoit d’instaurer une redevance pour les usagers qui refusent l’installation de Linky. Le montant sera de 41,58 euros par an, avec une majoration de 25,08 euros si aucune relève n’est transmise ou planifiée.
Depuis 2023, des pénalités existent pour certains réfractaires. Ceux qui omettent de communiquer leur index de consommation doivent payer 56,88 euros par an. La nouvelle mesure prévue pour 2025 a donc pour but d’uniformiser ces frais et d’intégrer un plus grand nombre de foyers non équipés. Certaines exemptions seront tout de même appliquées, notamment pour les habitations nécessitant des travaux importants pour adapter le réseau ou les zones où l’installation de Linky est techniquement impossible. On estime que 180 000 compteurs pourraient ainsi être exemptés.
Les réticences face à Linky se concentrent sur deux aspects principaux : la vie privée et la santé. Le compteur enregistre des données détaillées sur la consommation électrique, ce qui permettrait potentiellement de déduire les habitudes des occupants d’un logement. Cette possibilité inquiète certains utilisateurs, en particulier en cas de fuite de données. Enedis garantit néanmoins l’anonymisation des informations collectées.
Concernant les ondes électromagnétiques émises par le Linky, elles sont parfois perçues comme nocives. Cependant, l’Agence nationale des fréquences indique que leur intensité est bien inférieure à celle d’autres appareils du quotidien, comme par exemple un simple grille-pain.
La CRE annoncera sa décision finale début 2025, lors de la présentation des nouveaux tarifs d’utilisation des réseaux électriques. L’objectif affiché est de réduire le nombre de foyers non équipés en instaurant cette pression financière.
Reste à voir si cette mesure parviendra à convaincre les opposants d’adopter le compteur communicant. Faites-vous partie des personnes qui ne se sentent pas à l’aise avec le Linky ? Si c’est le cas, racontez-nous votre expérience !
Pourquoi des frais pour les anti-Linky ?
Je ne sais pas vous, mais par chez moi, dans les Cévennes, il y a toujours énormément de personnes qui refusent et militent contre le Linky. Depuis son lancement en 2015, ce compteur
nouvelle génération, pilotable à distance et permettant de suivre les consommations en temps réel, a suscité de nombreuses polémiques. Si 37,3 millions de foyers français sont équipés à ce jour, environ 2,1 millions utilisent encore des compteurs traditionnels. Ces derniers engendrent des coûts supplémentaires pour Enedis, notamment pour la relève manuelle et le suivi des données.
Pour couvrir ces frais, la CRE prévoit d’instaurer une redevance pour les usagers qui refusent l’installation de Linky. Le montant sera de 41,58 euros par an, avec une majoration de 25,08 euros si aucune relève n’est transmise ou planifiée.
Un dispositif déjà en place
Depuis 2023, des pénalités existent pour certains réfractaires. Ceux qui omettent de communiquer leur index de consommation doivent payer 56,88 euros par an. La nouvelle mesure prévue pour 2025 a donc pour but d’uniformiser ces frais et d’intégrer un plus grand nombre de foyers non équipés. Certaines exemptions seront tout de même appliquées, notamment pour les habitations nécessitant des travaux importants pour adapter le réseau ou les zones où l’installation de Linky est techniquement impossible. On estime que 180 000 compteurs pourraient ainsi être exemptés.
Les critiques des opposants
Les réticences face à Linky se concentrent sur deux aspects principaux : la vie privée et la santé. Le compteur enregistre des données détaillées sur la consommation électrique, ce qui permettrait potentiellement de déduire les habitudes des occupants d’un logement. Cette possibilité inquiète certains utilisateurs, en particulier en cas de fuite de données. Enedis garantit néanmoins l’anonymisation des informations collectées.
Concernant les ondes électromagnétiques émises par le Linky, elles sont parfois perçues comme nocives. Cependant, l’Agence nationale des fréquences indique que leur intensité est bien inférieure à celle d’autres appareils du quotidien, comme par exemple un simple grille-pain.
Objectif 100% Linky, ou presque
La CRE annoncera sa décision finale début 2025, lors de la présentation des nouveaux tarifs d’utilisation des réseaux électriques. L’objectif affiché est de réduire le nombre de foyers non équipés en instaurant cette pression financière.
Reste à voir si cette mesure parviendra à convaincre les opposants d’adopter le compteur communicant. Faites-vous partie des personnes qui ne se sentent pas à l’aise avec le Linky ? Si c’est le cas, racontez-nous votre expérience !