Instagram supprime des millions de faux-comptes. A quand la même chose sur Twitter ?
Par Didier Pulicani - Publié le
Le réseau social est en fait parti à la chasse aux faux-abonnés. Il faut dire que la pratique est malheureusement devenu très courante ces dernières années : des marques, stars, journaux et autres anonymes achètent -pour presque rien- des
followersà la pelle, ce qui leur permet d'apparaitre plus facilement dans les
recommandationsmais aussi de gonfler un peu les billets sponsorisés publiés sur ces mêmes réseaux sociaux.
Cette nuit, Justin Bieber a ainsi perdu 3,5 millions d'abonnés, 1,5 million pour Ariana Grande et Kim Kardashian, et plus d'un million pour Selena Gomez ou encore Rihanna. Même le compte officiel d'Instagram s'est vu allégé de 19 millions d'abonnés, soit presque 30% du total précédent !
Il n'y a pas qu'Instagram qui soit concerné, les
faux likesur les pages de fans Facebook sont devenus monnaie courante, même si la pratique a aussi ses effets pervers : MarkZuckerberg tente de faire payer les éditeurs pour forcer l'affichage des posts à l'ensemble de leurs fans : plus vous avez d'abonnés à votre page, et plus il devient difficile d'atteindre une majorités d'entre-eux sans payer.
Sur Twitter, la pratique est devenu si répandue qu'il faudrait désormais féliciter les quelques rares comptes honnêtes. Il faut dire que rajouter 10 000 abonnés coute à peine quelques dizaines d'euros. Des sociétés proposent ainsi leurs services avec plus ou moins de qualité et offrent parfois le choix du type de followers (robots, comptes véritables, nationalités, langue...), tout en adaptant les tarifs en conséquence.
Vous voulez jouer à un jeu ? Sélectionnez quelques comptes Twitter que vous suivez régulièrement, et regardez attentivement leurs abonnés. Si la plupart possèdent des noms à forte consonance asiatique ou nord-africaine (là où sont concentrés les "fermes à followers"), avec peu de messages publiés et très peu d'abonnés, il y a de force chance qu'ils aient eu recours à l'achat de faux-comptes. Un autre signe qui ne trompe pas : la recrudescence d'oeufs, ces icônes par défaut typiques des achat en masse :
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