Apple s'endette encore de 17 milliards de dollars pour satisfaire ses actionnaires
Par Laura Tibourcio de la Corre - Publié le
Nous vous parlions la semaine dernière du succès qu'a remporté Numericable sur le marché obligataire en tentant de lever 12 milliards d'euros. La demande devrait être tout aussi forte si ce n'est plus, pour l'émission d'obligations que prépare Apple pour racheter ses propres actions.
Apple s'était déjà endettée de 17 milliards de dollars l'année dernière pour pouvoir verser des dividendes à ses très chers actionnaires. L'opération est donc désormais bien connue et c'est encore une fois pour satisfaire les investisseurs en finançant l'extension du programme de rachat de ses propres actions annoncée la semaine dernière que la firme de Cupertino va emprunter de nouveau 17 milliards de dollars sur le marché obligataire.
Pour rappel, si selon Moody's, Apple totalise près de 160 milliards de dollars de trésorerie, cette somme n'est pas facilement mobilisable puisqu'en majorité à l'étranger. Il serait donc très coûteux fiscalement pour la firme de Cupertino de rapatrier cet argent alors qu'émettre des obligations est beaucoup plus abordable.
Du côté des analystes, on estime que cette augmentation de dette ne ternira en rien la note de crédit d'Apple et pendant ce temps là, l'action de la firme ne cesse de grimper en bourse, ce qui témoigne de la confiance des marchés en l'entreprise et laisse pressentir une jolie performance pour cette nouvelle levée de dette.
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Apple s'était déjà endettée de 17 milliards de dollars l'année dernière pour pouvoir verser des dividendes à ses très chers actionnaires. L'opération est donc désormais bien connue et c'est encore une fois pour satisfaire les investisseurs en finançant l'extension du programme de rachat de ses propres actions annoncée la semaine dernière que la firme de Cupertino va emprunter de nouveau 17 milliards de dollars sur le marché obligataire.
Pour rappel, si selon Moody's, Apple totalise près de 160 milliards de dollars de trésorerie, cette somme n'est pas facilement mobilisable puisqu'en majorité à l'étranger. Il serait donc très coûteux fiscalement pour la firme de Cupertino de rapatrier cet argent alors qu'émettre des obligations est beaucoup plus abordable.
Du côté des analystes, on estime que cette augmentation de dette ne ternira en rien la note de crédit d'Apple et pendant ce temps là, l'action de la firme ne cesse de grimper en bourse, ce qui témoigne de la confiance des marchés en l'entreprise et laisse pressentir une jolie performance pour cette nouvelle levée de dette.
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